Voir tout
d'abord: Savoir
et ignorer (dans philo-prépas)
Préalable: la connaissance du cours sur le "Jugement" est ici nécessaire. Ce
serait une illusion, la satisfaction imaginaire d'un désir, que de croire qu'il est
possible de se passer des connaissances de cours.
croire
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au
début, "croire" porte sur la nourriture posée sur la crédence (sorte
de table): elle avait été goûtée par des esclaves: le mot correspond à fiable, qui
n'est pas empoisonné. Puis, porte sur ce à quoi on adhère sans pouvoir
le justifier pleinement: par exemple l'idée à quoi rien d'observable ne correspond.
(voir l'illusion
en prêtant attention aux tableaux!); L'existence est
évidente ce qui ne signifie pas qu'elle ait une essence. Croire s'enracine dans
un sentiment. Enfin, croire signifie donner sa confiance, faire
exister ce qui ne se voit ni ne s'expérimente. (ex: croire à l'existence du bien, de la
mort...)
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et
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coordonne et
place sur le même plan!
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savoir
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au
début, désigne le goût pour, la pénétration de, autrement dit la
compréhension. Puis, par extension, l'ensemble des connaissances que
l'on considère comme justifiées, prétendant, à tort ou à raison, s'enraciner dans une
expérience sensible ou une expérimentation.
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Le problème: qu'est-ce qui
surprend dans le libellé du sujet?
Le "et" place
sur le même plan , juxtapose, deux manières qu'a la conscience de considérer, de se
rapporter à un jugement. Or les deux concepts semblent déterminer deux
attitudes très différentes contraires ou peut-être
contradictoires: à quoi bon la croyance si l'on sait? D'où le problème ou question
de la question: comment comparer ce qui semble s'exclure, pourquoi n'a-t-on pas proposé:
croire ou savoir?
La forme du devoir, le
développement, le plan.
Le sujet est
du type: comparaison de deux concepts: comparer c'est "constituer une
paire", ici rapprocher deux concepts pour:
- dégager leurs ressemblances = première partie du devoir.
- dégager leurs différences = deuxième partie du devoir.
- mettre en évidence leur rapport = troisième partie du devoir.
-
Bien entendu, pour rapprocher deux
concepts, il faut les avoir décrits en quelque sorte: d'où l'importance du tableau
de définition.
D'où, le mouvement: description - comparaison - explication.
Voici quelques questions pour aider à
trouver le contenu...
Quelques ressemblances, pour amorcer la
réflexion:
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Si tu vois, si tu sais, si tu crois,
n'y a-t-il pas dans tous les cas exclusion du doute?
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Dans le savoir comme dans la croyance ne
donne-t-on pas son assentiment à un jugement?
-
Savoir et croyance ne correspondent-ils pas
à un désir?
Quelques différences, pour la deuxième
partie:
-
nous savons que nous mourrons, le
croyons-nous? (conséquences pour le sujet?)
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Quel est dans chaque cas ce qui opère
l'exclusion du doute? Dans la vue?, dans le savoir, dans la croyance? Évoquer
successivement l'évidence sensible, l'expérience ou
l'expérimentation, la volonté...?
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A quel désir correspond le savoir, à quel
désir correspond la croyance?
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Quel est le processus de constitution du
savoir et quel est le processus de constitution de la croyance? Dans les deux cas, quel
est le rôle de la volonté?
Quelques pistes pour trouver la troisième
partie:
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