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Pour la compréhension du sujet, vers le problème:
Je est-il
un autre?
Commencer par lire L'hypothèse
de l'inconscient peut-elle être invoquée pour échapper à nos
responsabilités?
Là vous pouvez vous étonner!
Si je est un autre, peut-on encore parler d'une existence humaine?
Cela ne signifie-t-il pas que le sujet, ce qui est placé dessus
les actes de conscience -comme le doute, l'affirmation, la négation,
la conception etc- n'est qu'une hypothèse commode?
POURTANT, l'invention est souvent le fruit d'un travail
inconscient: par exemple, je commence un travail et, découragé,
je l'abandonne. Quelques temps après je le reprends et je trouve
une idée, comme si un autre avait pensé en moi!
Mesurez bien l'enjeu d'un tel sujet: si je est un autre
on ne peut rien me reprocher: il n'y a plus de responsabilité:
avec le sujet, le droit lui même disparaît (je ne l'ai pas fait
exprès, "ça" a été plus fort que moi, etc ...)
Dans une 1ère partie: vous pouvez donner les raisons pour
lesquelles il semble que le sujet est bien l'auteur de ses représentations
et de ses actions.
Pour la
transition vers la 2ème partie, vous notez que certaines représentations
et certaines actions ne relèvent pas du je veux et du je pense et
amènent à supposer un inconscient (ce qui n'apparaît pas) qui
en serait l'origine.
La 2ème
partie utilise la conscience réfléchie pour établir une
certaine présence de l'autre dans la mesure où il s'exprime dans
les actes manqués, les rêves...
Utiliser Freud en particulier la note sur l'inconscient que vous
trouverez dans Métapsychologie, Folio, Essais, n°30
page 173.
= Pour la
troisième partie vous pouvez peut-être utiliser cette
affirmation de Freud lui-même: "Là où était
ça, je dois devenir."
= Utiliser
:
Citations L'inconscient
Voir le parcours: La
conscience p.1 et p.2
L'inconscient:
-
Ce qui
n'apparaît pas:
- Encore: le corps
(mouvement moléculaire...)
- les souvenirs, savoir, savoir-faire. Préconscient.
- Jamais: Partie du psychisme
dont l'essence est de ne pas apparaître: hypothèse
le
sujet
== Peut-on se connaître soi
même?
Lire:
Peut-on
connaître le moi? et Suis-je
le mieux placé pour savoir ce que je suis?
Connaître c'est déterminer une intuition sensible par un
concept. Le problème c'est que le moi comme présence à soi
n'est pas un objet, une chose à l'horizon de la conscience, mais
la conscience qui s'éprouve elle-même. La conscience est
conscience de quelque chose, elle fait apparaître le monde en
s'apparaissant à elle même. Tout dépend donc de ce que l'on va
mettre sous le terme soi-même.
MAIS Peut-on
ne pas être soi-même?
Si la conscience, l'existence est un acte, un mouvement, si comme
dit Pic de la Mirandole: l'homme n'est ni une nature ni un pur
esprit mais une existence, une dignité, alors comment définir un
acte: un acte ne se définit pas, il s'accomplit. L'existence est
toujours par delà l'essence ce qui signifie qu'elle dépasse
toutes les définitions d'une essence qu'elle n'est pas.
En ce sens Bergson écrit que l'acte volontaire réagit sur celui
qui veut : être c'est se faire => Sartre
La condition humaine.
=> Apprendre
à se connaître n' est il pas à la fois une ambition nécessaire
et impossible?
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