== Pour
la recherche des idées:
L'ironie
consiste à présenter une apparence contraire à ce qu'on sait:
L'histoire ... présenterait-elle un désordre pour mieux réaliser
l'ordre de la raison: une fin?
===
Les hommes font-ils
librement leur histoire?
Les hommes font-ils
librement leur histoire?
Étonnez-vous: si l'homme comme conscience, existence qui précède
l'essence est libre, pourquoi les hommes ne feraient-ils pas librement
leur histoire?
C'est qu'il y a le passage du singulier au pluriel qui fait surgir de
nombreux problèmes.
Si l'existence précède l'essence, être c'est se faire et je comprends
que chacun puisse devenir en fonction de ses projets et de sa volonté si
elle maîtrise les moyens de la fin choisie.
Mais, quand il s'agit des hommes, comment peuvent-ils choisir un projet
commun, comment peuvent-ils se mettre d'accord si les désirs diffèrent.
La minorité ne sera-t-elle pas sacrifiée à la majorité?
Quelle part de déterminisme, de rythme intervient dans la vie des hommes?
Qu'est-ce qui est modifiable dans cette vie?
Tous ces problèmes jaillissent lorsqu'on interroge la question posée.
==== L'homme est-il l'auteur de l'histoire?
Questions préalables: -Y a-t-il l'homme ou des hommes? En conséquence,
y a-t-il une histoire ou des histoires?
1) Poser une réponse qui vient immédiatement à l'esprit, puis
l'établir: par exemple: non l'homme n'est pas l'auteur de l'histoire, ce
n'est pas lui qui donne un sens au devenir humain car il est trop
préoccupé d'assouvir ses passions.
-L'histoire est-elle la réalisation de l'Esprit? En ce cas les hommes ne
seraient que des instruments, de simples moyens de cette réalisation
progressive. Alors l'homme ne pourrait que penser l'histoire, il ne
pourrait la faire: tout à l'égoïsme de ses passions, il n'est pas
conscient de la rationalité qui se réalise: voir Hegel, La raison dans
l'histoire.
2) Problématiser la première affirmation
=>Comment comprendre que les hommes font l'histoire et sont pourtant
des produits de l'histoire?
"Ce n'est pas l'histoire qui se sert de l'homme comme moyen pour
réaliser -comme si elle était une personne- ses fins à elle; elle n'est
que l'activité de l'homme qui poursuit ses fins à lui." Marx, La
Sainte Famille, Editions sociales page116.
3) Le problème n'est pas de connaître la fin de l'histoire mais de lui
en donner une." Sartre Voir
la page Pouvoir (le pouvoir partagé selon H.
Arendt).
Serait-ce que, en état l'auteur de leur histoire les hommes déterminent
des conditions de leur propre histoire.
======L'homme est-il produit de la nature ou de l'histoire?
La nature c'est ce qui est donné à la naissance, par exemple, le
programme génétique.
La culture c'est ce que l'homme ajoute à la nature.
-Comment définir l'homme. Les cours de votre professeur ou dans ici
La conscience, http://www.philagora.net/philo-poche/pochcons.php
l'existence, http://www.philagora.net/philo-poche/pochexis.php
le désir, http://www.philagora.net/philo-poche/pochdesi.php
le temps, http://www.philagora.net/philo-poche/pochtemp.php
l'histoire http://www.philagora.net/philo-poche/pochhist.php
insistent sur la liberté comme mouvement de l'existence toujours par
delà l'essence.
Y a t il
une nature humaine, une essence ou plus simplement une condition humaine?
(Voyez) dans "le grenier" la page : La condition humaine selon
Sartre. http://www.philagora.net/grenier/sartre.php
Si on entend par nature une essence qu'en résulte-t-il pour votre sujet?
Si on entend par nature une existence, en quel sens précis l'homme serait
le produit de l'histoire? S'agirait-il d'une histoire qu'il fait ou d'une
histoire qui le fait?
Si l'homme est un être raisonnable sensiblement affecté, n'est-il pas le
produit de cette nature humaine?
-Pic de la Mirandole
http://www.philagora.net/philo/mirandole.php
affirme que la dignité de l'homme tient à sa liberté: il n'y a pas une
nature humaine mais un mouvement par lequel décide l'homme décide et
réalise son essence: c'est dire que l'homme ne naît pas homme mais le
devient, comme s'il était son propre créateur. L'homme ne devient pas ce
qu'il est mais est ce
qu'il devient.
==== L'Histoire
rend t-elle l'Homme plus modeste?
Qu'est-ce qui peut rendre modeste? L'expérience? en quoi l'histoire nous
raconte-t-elle des expériences passées? Les erreurs et le fautes, les
échecs, le triomphe de la bêtise peut-il rendre plus modeste celui qui
écoute ces récits.
==Problème: Y a-t-il des leçons de l'histoire? La solution du problème
permettrait de répondre à la question.
==
Peut-on tirer des leçons de
l'histoire?
Commencez par lire le cours sur l'histoire http://www.philagora.net/philo-poche/pochhist.php
en vous attardant sur les citations.
"La seule leçon que l'histoire prétend donner, c'est qu'il
n'y a pas de leçons de l'histoire." L. Febvre.
"L'Histoire justifie ce que l'on veut, elle n'enseigne rigoureusement
rien, car elle contient tout et donne des exemples de tout." Valéry.
Une leçon c'est un enseignement: un enseignement peut être théorique ou
pratique. L'histoire c'est la narration du devenir passé qui nous a faits
ce que nous sommes; mais c'est d'abord ce devenir passé qu'on essaie de
raconter;
vous pouvez prendre ce premier sens car c'est à travers cette histoire
racontée que nous atteignons ce devenir; cela pose un premier problème,
la leçon qui nous est proposée vient-elle de la réalité du devenir
passé ou de la moralité de l'historien qui nous la raconte et qui
interprète à sa manière le passé pour nous inculquer une leçon qui
est la sienne? Cette subjectivité qui
accompagne le récit nous permet certes de tirer des leçons de ce qui
nous est raconté mais pas de la réalité du devenir, de ce qui s'est
vraiment passé.
Cela signifierait que l'histoire racontée justifie tout ce qui revient à
ne rien justifier.
Demandez-vous: si les conditions sont mobiles, changent il est évident
que les solutions d'une époque seront obsolètes pour l'époque suivante.
Conséquence pour votre sujet?
Un des grands vices de l'histoire est qu'elle peint beaucoup plus les
hommes par leurs mauvais côtés que par les bons.
Étonnez-vous:
ne serait-ce pas plutôt une vertu de l'histoire que de présenter des
peintures ressemblantes?
Commencez par voir la page sur Francis Ponge: Ponge ou les partis
politiques http://www.philagora.net/auteurs/ponge4.php
Lorsque, on vous rend justice, est-ce que vous le remarquez? Cela vous
semble normal: à la limite cela ne vous apparaît pas. Si on commet une
injustice envers vous, vous le remarquez, vous en parlez, vous en
reparlez.
C'est un peut ce qui se passe pour l'histoire. Comme dit Hegel, les
peuples heureux n'ont pas d'histoire, il n'ont rien à raconter suivant le
cours sur l'histoire http://www.philagora.net/philo-poche/pochhist.php
A vous demander:
1-Si l'affirmation de votre sujet correspond à l'histoire qui raconte le
devenir passé qui nous a fait ce que nous sommes?
2-A donner les raisons de cette partialité, pour ainsi dire à la
comprendre.
3-A chercher les raisons de concevoir une autre histoire: cette histoire
serait-elle lue?
Je m'intéresse à la Phèdre de Racine, au triangle de l'amour-passion,
de la jalousie, de la mort.
Mais, si on me racontais une Phèdre qui vit une vie tranquille, élève
son beau-fils en attendant de son mari qui revient sans l'avoir trompé je
risque de somnoler.
4-La question est donc celle ce que l'opinion attend, ce qu'elle lira. Il
est vain de demander à la télévision de mettre en avant les actions
vertueuses s'il n'y a pas un public pour les voir. Ceci pour vous aider à
mieux cerner votre problème.
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