== Pour la recherche des idées:

De quel monde? Du monde sensible, de l'opinion, de la caverne, du monde des préjugés.....

La philosophie nous détache-t-elle du monde?

La philosophie nous détacherait plutôt de l'opinion que du monde en nous apprenant à distinguer l'opinion de la science.

Vous pouvez distinguer à la suite de Platon le sensible et l'intelligible.

Utilisez le début du Livre VII de la République pour étudier le mouvement de détachement mais prêtez attention au fait que le philosophe redescend dans la caverne: voir Platon, La république le soleil la ligne la caverne

Pour la deuxième partie, vous pouvez utiliser la Lettre à Ménécée d'Epicure  

Utiliser l'aide http://www.philagora.net/dissert2/vivre.php (D'abord vivre en suite philosopher)

Monde: http://www.philagora.net/philo/nat-monde.php
Voyez en quoi le consentement permettrait de dire que la philosophie...

Nous pensons qu'il faut d'abord mettre en avant le contraire entre sagesse et ce monde bizarre que l'homme fabrique. Le philosophe reste loin des tracas économiques, sociaux et prend le temps d'analyser les problèmes dans le calme et la réflexion. Par ailleurs, le philosophe n'obéit pas aux lois de la consommation; il reste en dehors. Porter tel vêtement de marque, ou rouler dans une grosse cylindrée l'importe peu. On imagine souvent le philosophe comme un homme vieux vivant à l'écart d'autrui. 

Cependant, la philosophie est une science humaine. Elle tient à apporter des réponses concrètes aux problèmes des gens. Par conséquent, la philosophie ne détache pas le sujet du monde. Au contraire elle souhaite apporter un regard nouveau sur le monde, elle souhaite rendre l'homme meilleur. Citons les philosophies existentialistes, avec Sartre et Camus. 

Même si le philosophe s'écarte du monde ce n'est que temporaire. Évoquons le démarche adoptée par Descartes qui se tint à l'écart pour découvrir la Vérité absolue "je pense donc je suis"; mais qui ne resta pas en dehors loin des siens. Sa révélation eut des conséquences pratiques. 

  La philosophie nous rattache au monde et le montre sous un autre regard, souvent plus porteur. Si chaque personne prenait le temps de la réflexion, notre monde n'en serait pas là. N'oublions pas que le rôle de la philosophie est de comprendre l'homme créateur de notre monde. 

La philosophie doit-elle aller contre le sens commun?

Comment par lire: Platon, La république, le soleil la ligne la caverne en vous aidant de cette ressource: 

Vous pourriez peut-être partir de l'analyse de "sens commun".

"Commun" signifie ce qui est partagé par tous. 

"Sens" c'est une manière de penser; donc une manière de penser partagée par tous peut avoir deux origines bien distinctes: d'une manière immédiate chacun traduit ses besoins en connaissance et se fie au sensible,
comme les prisonniers de la caverne de Platon.

-Ou bien les hommes utilisent le bon sens, la raison pour penser par soi même
avec les autres.

-Ou bien on parle d'un sens commun, cette possibilité d'exprimer librement sa sensibilité
et sa raison devant la beauté d'une oeuvre.

-Ou bien, on entend l'expression par l'orientation d'une époque, le sens qu'elle suit, par exemple valorisation de la société de consommation. 

Doit-elle signifie que c'est pour elle un devoir essentiel sinon, elle perd sa caractéristique d'être de la philosophie. Si on suit Kant qui affirme que la philosophie n'existe nulle part mais qu'on ne peut qu'apprendre à penser, il reste à se demander si l'acte de penser va contre le sens commun (en quel sens) ou s'il utilise le sens commun (en quel sens)

==Je vous rappelle que ce n'est pas un corrigé mais simplement de quoi vous
aider à démarrer vote réflexion.

====Pour aller plus loin:

la philosophie doit elle aller contre le sens commun?

Bien distinguer le bon sens (usage de la raison) et le sens commun.

Utiliser Platon le soleil la ligne la caverne 

Pour la recherche des idées lisez l'aide suivante:

En quoi la philosophie s'oppose-t-elle à la bêtise?

Commencer toujours par bien déterminer le ou les sens des termes du sujet.

bêtise=précipitation, défaut d'intelligence ou de jugement:se fier à l'immédiat, au visible, comme l'opinion qui transforme ses besoins en connaissance (c'est vrai parce que cela me va bien).

philosophie=acte de réflexion qui distingue l'opinion (bête) de la science: manque éprouvé, désir de vérité et de justice. Orientation vers une enquête. Voir dans aide aux dissertations l'aide n°8 Y a-t-il un temps pour philosopher?

s'opposer:il ne s'agit de s'armer contre mais d'amener l'opinion à se
mettre en question:c'est le rôle de la maïeutique qui accouche les
esprits: "c'est toi qui le diras" (Socrate)

=====Pour aller plus loin: 

Est vrai ce que l'on a besoin de croire.

Commencez par lire dans aide aux dissertations http://www.philagora.net/dissert.php
l'aide N°56, Y a-t-il des vérités préjudiciables?

Bien déterminer la croyance, la situer en utilisant la ligne dans Platon, le soleil la ligne la caverne 
Le terme besoin implique la nécessité: on ne peut vivre sans illusion.

Croire, c'est dépasser le donné. "on" représenterait ici
l'humanité comme ensemble des êtres raisonnables sensiblement affectés.

Comment échapper à la croyance? Par la raison? Et si la raison dans son mouvement d'unification ne pouvait s'empêcher de produire des idées (le moi le monde et Dieu), des croyances, de la métaphysique? Alors croire serait vraiment un besoin auquel on ne peut échapper.

Voir la plage sur l' Illusion

Si la vérité n'exprime qu'un besoin, on est dans l'opinion c'est à dire dans l'erreur inconsciente, qui n'apparaît pas. La philosophie commence avec un acte qui distingue l'opinion et la science et qui pose la vérité comme une idée.

Vous pouvez utiliser les n°
43 Croire et savoir
42 Peut-on faire de la physique sans faire de la métaphysique?

Sur le plan de la science, voir théorie et expérimentation et ce qui concerne Bachelard (la philosophie du non)

====Pour le plan: la présence du terme s'opposer quand il s'agit de la philosophie vous permet de répondre en quel sens elle ne s'oppose pas et en quel sens elle s'oppose: la philosophie ne s'oppose pas à l'homme mais combat l'ignorance inconsciente d'elle même pour amener chacun à l'humilité (je sais que je ne sais rien) ce qui l'oriente vers la recherche de la vérité et de la justice dans la mesure où un discours bien ajusté à son objet par une enquête patiente est aussi un discours juste qui rend à l'objet ce qui lui convient.

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