==
Pour la compréhension du sujet, vers le problème:
Bien
distinguer droit naturel et droit positif:
http://www.philagora.net/philo/le-droit.php
=== Pour débuter
la recherche:
Marcuse: http://www.philagora.net/grenier/marcuse.php
Pour avoir des
droits faut il en être digne?
Puis-je revendiquer
mes droits sans consentir à mes devoirs?
Le droit est
ce qui conforme à une règle. Le devoir est ce qui devrait être
fait.
Demandez-vous ce qui les rapproche et ce qui les distingue: dans les
deux cas, n'y a-t-il pas présence d'une règle de conduite? Mais
dans le devoir, le moi assume la règle comme contraignante alors
que dans le droit le moi en appelle à la règle pour imposer un intérêt.
Cela a-t-il un sens de revendiquer mes droits dans consentir à mes
devoir s'il s'agit de la présence d'une règle qui engendre droits
et devoir?
=> Demandez-vous
si mes devoirs ne sont pas les droits des autres et si mes droits ne sont
pas les devoirs des autres: conséquence pour le sujet.
=>Si le devoir fondait le droit, je ne pourrait revendiquer mes droits
sans
consentir à mes devoirs car ne pas consentir à mes devoirs ferait
disparaître
mes droits.
=> L'abus de pouvoir n'est-il pas l'exercice d'un pouvoir sans garantie
réelle du devoir?
La
notion de droits de l'homme
a-t-elle un fondement philosophique?
Vous pouvez utiliser l'aide suivante: Qui est
mon prochain?
CLIC sur Autrui .
1) Selon le sens du mot n'est-ce pas d'abord celui qui est
près de moi, ceux de ma culture par opposition aux étrangers?
2) Mais n'est-ce pas plutôt mon semblable, celui qui possède la raison,
une personne, une fin en soi que je dois respecter?
3) Le prochain est-il n'importe quel homme
car tout individu est membre de l'humanité:
c'est celui qui a des droits et envers qui
j'ai donc des devoirs?
4) Pourtant le prochain est aussi lointain
car il n'est pas moi, c'est un mystère: il y a toujours un jardin secret
auquel je ne peux accéder.
Vous
insisterez particulièrement sur l'apport de Kant (voir la personne, le
devoir et l'impératif catégorique)
Utiliser aussi l'aide ci-dessous qui fonde les droits
de l'homme comme sujet moral et sujet de droits:
que doit-on respecter? L'être humain, selon Pic de la Mirandole http://www.philagora.net/philo/mirandole.php
(1463-1494) n'est ni une nature, ni un pur esprit mais un mouvement par
lequel il se réalise: la dignité de l'homme
tient à sa liberté. Cette dignité lui donne une valeur qui mérite le
respect.
Les
droits de l'homme évidence ou problème?
évidence:
qui se voit. Ici qui entraîne l'adhésion de l'esprit.
les droits de l'homme: l'homme a ici le sens d'être humain accompli, réalisant
ses possibilités, personne comme fin en soi: c'est donc du point de vue
universel que l'on parle des droits de l'homme, du point de vue abstrait
indépendamment de la communauté particulière dans laquelle il est inséré.
Les droits de l'homme relèvent de la culture et non des cultures
diverses, des sociétés particulières.
=>
Peut-on être homme sans être citoyen? le problème jaillit du choc entre
l'abstraction et la particularité des sociétés. L'homme peut-il en
appeler (recourir) aux droits de l'homme indépendamment ou même contre
les exigences de la société dans laquelle il vit.
D'où l'accusation: les droits de l'homme joueraient un rôle
mystificateur en nourrissant le discours de ce qui doit être qui
masquerait la pratique quotidienne.
=>Cependant, rôle des droits de l'homme dans la justification d'une révolution?
=>Ne doit-on pas préférer les droits du citoyen comme législateur et
sujet dans sa société, aux droits de l'homme?
Voir
l'aide N°66 Peut-on
être homme sans être citoyen?
Vous remarquerez le "faut-il" qui marque une nécessité. Et le
que (à distinguer de qui). Pour comprendre, comparez les 2 questions:
-Qui faut-il respecter? - Que doit-on respecter?
Laquelle porte sur quelque chose d'abstrait? Qu'est-ce que considérer
abstraitement un ensemble d'élèves tous différents par le visage, les
habits, l'origine sociale, la couleur? En quoi est-il nécessaire de les
considérer abstraitement pour être juste? Que reste-t-il sinon la
personne comme individu conscient de lui même, maître et responsable de
ses actes.
Vous pouvez utiliser KANT l'impératif catégorique.
Dans
le cours sur la personne.
Lecture incontournable: Kant , Fondements de la métaphysique des moeurs
page 179 Delagrave: La seconde formule du devoir, l'impératif pratique: respecter
la personne:
"Agis de telle sorte que tu traites l'humanité aussi bien dans ta
personne que dans la personne de tout autre toujours en même temps comme
une fin, et jamais simplement comme un moyen." (Autrement dit les
personnes méritent seules le respect parce qu'elles sont des fins en soi,
des choses dont
l'existence est une fin en soi même.) Kant
dit pour cette raisons que ce sont des fins objectives.
Voir dans
express: http://www.philagora.net/express.php
CLIC sur Droit
et Devoir.
J.
Llapasset
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