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Pour la compréhension du sujet, vers le problème:
Vous
noterez l'emploi du verbe faire qui prend ici un sens péjoratif de
fabriquer un objet sans la participation ni même le consentement
d'autrui!
N'est-ce pas considérer autrui comme un
simple moyen, une chose passive qui est incapable d'accéder par lui-même
à la vie la plus heureuse possible. N'y a-t-il pas de différence entre
donner les conditions et causer, produire?
==> Le bonheur - Don ou conquête?
Naissance d'une idéologie?
Devoir: bien déterminer le devoir
comme impératif catégorique: on doit lui obéir par pur respect de la
loi qui indique une obligation universellement valide (indépendamment de
tout intérêt sensible)
Devoir = idéal de l'imagination:
peut-il être réalisé? Voir la page le Bonheur
compromis
Autrui:
un autre moi, autre que moi: une personne, fin en soi.
Voir la page Kant
l'impératif catégorique en insistant impératif catégorique/impératif
hypothétique.
- Peut-on être responsable du bonheur
d'autrui? Pourquoi?
- Peut-on vouloir sans contradiction que ce soit une loi universelle
de faire le bonheur d'autrui? Avec pour
conséquence qu'autrui devrait faire notre bonheur?
- Ne serait-ce pas contradictoire avec la notion de la personne comme fin en
soi?
Voir
le cours sur La personne
- Le devoir peut-il avoir une fin sensible sans cesser d'être un impératif catégorique pour devenir un impératif hypothétique et ne plus être un devoir?
== Agirait-on par devoir ou tout au plus conformément au devoir?
Pour approfondir voir les cours: sur le devoir et le bonheur
=> Doit-on
vouloir le bien d'autrui?
Est-ce un devoir?
Or le devoir commande de respecter autrui,
comme fin ensi, commi dignité, liberté, de ne jamais le traiter comme un
moyen, mais de là à vouloir le bien d'autrui il y a une distance, celle
qui sépare le respect de l'amour.
Peut-on faire de l'amour un devoir, alors qu'il est préférence d'un être
que l'on considère comme unique?
Est-il justifié d'envahir la vie d'autrui au nom de la morale?
Dois-je
me préoccuper du bonheur d'Autrui?
Se
préoccuper = se soucier de, comme si c'était
à nous d'aider, de participer?
== Pour la compréhension du sujet, vers le problème:
Étonnez-vous:
Comment peut-on poser une telle question? Chacun n'a-t-il
pas sa propre idée du bonheur qui correspond à son désir?
le devoir commande de respecter autrui, comme fin en soi ,
comme dignité, liberté, de ne jamais le traiter comme un
moyen, mais de là à vouloir le bien d'autrui il y a une
distance, celle qui sépare le respect de l'amour.
Peut-on faire de l'amour un devoir, alors qu'il est préférence
d'un être que l'on considère comme unique? dans ces
conditions c'est à lui à faire son bonheur. Les solutions
des autres, les moyens des autres ne l'intéressent pas car
c'est à lui de trouver des moyens pour arriver à sa propre
fin.
Se préoccuper du bonheur d'autrui cela a-t-il un sens, s'il
revient à autrui de se soucier de son propre bonheur?
Comment serait-ce un devoir qui justifierait que je m'en préoccupe
si cela ne m'incombe pas?
Mais puis-je aider autrui à être plus heureux? Comment?
=> Suis-je responsable du bonheur d'autrui?
L'existence fait apparaître une humanité par l'image de
l'homme qu'elle produit: en choisissant ma vie je fais
apparaître une forme d'humanité, je propose un exemple à
autrui et par là je suis responsable de tous les hommes.
Cela implique que toute action et tout choix de valeurs doit
relever d'une hésitation: en effet, si en choisissant je
choisis l'homme, je dois me demander si je pourrais vouloir
qu'un tel choix soit voulu par tous.
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J.
Llapasset
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