== Pour
la recherche des idées:
1)
Scepticisme:
De skeptikos, qui observe, qui réfléchit, qui examine: comprendre
que le sceptique se contente d'examiner et n'affirme rien, ne juge pas. En
effet si l'homme ne peut parvenir à la certitude, il faut suspendre le
jugement pour ne pas se tromper.
"Le scepticisme ne nie en se posant comme vrai" Lagneau.
Le scepticisme prétend donc éviter le dogmatisme: mais comme il se présente
comme absolu, il tombe dans le dogmatisme.
Bien
distinguer le doute méthodique qui n'est qu'un étape dans la recherche
d'une certitude (Voir Descartes Méditations métaphysiques) et le doute
absolu.
On peut se demander si le scepticisme absolu n'est pas "une forme de
la paresse". Victor Brochard. En tout cas c'est une des premières
figures du nihilisme.
2) La
vérité change t-elle au cours du temps?
Étonnez-vous:
Une vérité qui changerait ne serait pas une vérité mais une erreur
rectifiée: la science progresse par rectifications successives de ce que,
on regardait comme vérité. Selon Bachelard il n'y a que des erreurs
premières considérées à tort comme des vérités.
Distinguer bien la vérité qui selon Montaigne doit avoir un visage
pareil dans le temps et universel (dans l'espace) et les affirmations
provisoires confirmées par l'expérimentation qui nous paraissent être
des étapes qui nous rapprochent de la vérité, la correspondance entre
une connaissance et son objet sans pourtant jamais l'atteindre car la vérité
est une idée, un principe régulateur, c'et à dire qui nous guide, qui
nous oriente.
Vous pourriez maintenant lire Notre
désir de vérité peut-il être satisfait?
et
le cours théorie et expérimentation http://www.philagora.net/philo-poche/pochexp.php
la physique d'une époque c'est l'ensemble des théories et des expérimentations
de l'époque.
Pour répondre à votre sujet, vous devez donc distinguer la vérité que
nous ne connaissons pas mais que nous cherchons qui évidemment ne peut
changer commdisait Montaigne et l'adjectif vrai et faux qui concerne des
affirmations confirmées provisoirement par le succès d'une expérimentation
ou falsifiées par l'échec d'une expérimentation.
Vous pouvez utiliser l'aide ci-dessous en complément
= La vérité
est-elle soumise au temps ?
Vous pouvez pour la recherche des idées utiliser l'aide suivante
Le renouvellement des théories scientifiques conduit-il à douter de
la certitude des sciences?
CLIC sur Théorie et expérimentation. http://www.philagora.net/philo/theo-exp.php
Comment peut-on employer l'expression certitude des sciences si la
certitude est signe de pensée morte! Cette expression semble davantage
tenir de l'opinion que de la pensée. N'implique-t-elle pas qu'un hypothèse
puisse être vérifiée alors qu'un expérience cruciale est impossible/
Voir toutes les pages de La vérité dans les
sciences http://www.philagora.net/philo-bac/verite1.php
et http://www.philagora.net/philo-bac/verite2.php
-Quelle est l'origine du renouvellement des théories scientifiques sinon
l'échec d'une prévision, la contrainte exercée par une résistance dans
une expérimentation qui fait apparaître une observation réelle
mesurable distincte de l'observation théorique prévue?
ex:La théorie ondulatoire de Young (1805), reprise par Fresnel en 1822,
puis par Maxwell en 1870 sous le nom de théorie électromagnétique
rencontre l'expérience inassimilable ou la déduction contraire aux
faits: l'échec de Michelson et Morley qui tentent de mettre en évidence
le mouvement de la terre en s'appuyant sur le rôle de l'éther, milieu de
propagation de l'onde lumineuse. La théorie s'efface alors.
Dès lors le renouvellement des théories scientifiques n'est-il pas
certitude limitée d'avoir rendu compte d'un plus grand nombre de phénomènes?
Ce serait le pouvoir d'intégration de la nouvelle théorie qui la
qualifierait davantage et non sa vérité.
Si la certitude est simplement ce repos de l'esprit qui a cessé de
douter et si l'ambiance de la science c'et le provisoire, alors le
renouvellement des théories scientifiques n'exclut-elle pas la certitude
des sciences?
Cela concerne-t-il aussi les sciences mathématiques? Les postulats, les
axiomatiques qu'il faut admettre sans démonstration, ne déterminent-ils
pas tous les enchaînements et singulièrement les conclusions comme aussi
hypothétiques que le point de départ?
-Si la certitude n'est qu'un cas particulier de la croyance la question
n'est-elle pas celle du rapport entre savoir et
croire.
Dans "aide aux dissertations" http://www.philagora.net/dissert.php
voir les N°43 Croire
et savoir et N°18 La
certitude est-elle un signe de pensée morte?
Insister sur l'erreur qui précède la rectification.
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