Ces
5 sujets renvoient à un problème commun, pour ainsi dire la
question de la question: comment peut-on parler d'un droit au
bonheur, sans faire disparaître la liberté de poser ses
propres fins, la liberté de choisir les moyens de ses fins, et
la liberté de rechercher librement son propre bonheur
personnel, sans confondre le privé et le public, et sans faire
peser sur l'État la prise en charge du bonheur de chacun sans
pour cela nier l'originalité de toute recherche du bonheur!
Sans confondre l'être et l'avoir?
D'où
la même "accroche" pour ces sujets: L'État peut-il
se mêler de la recherche du bonheur en fixant les fins, par
exemple sans faire disparaître les conditions de toute
recherche du bonheur: liberté dans la positions de ses propres
fins et dans le choix des moyens.
Même
alternative dont il faudra sortir dans la troisième
partie par une médiation (et non par un compromis!):
Pour tous ou selon chacun?
Médiation:
il de s'agit pas d'un droit au bonheur mais simplement d'un
effort de justice, du point de vue de l'égalité: assurer à
chacun l'accès à des biens "de base" pour qu'il
puisse se délivrer des besoins. Par la loi maintenir un ordre générateur
d'une sécurité sans laquelle il n'y a pas de liberté. Liberté
de chacun dans l'ordre généré par la forme même des lois. La
recherche du bonheur selon chacun sera rendue possible par la distinction
de la sphère du politique et de la sphère du privé.
Une
multiplicité de sujets peut-on donc renvoyer à un seul problème
dont la solution permettra de répondre à la question posée
par le sujet. Prenons un exemple:
La
recherche du bonheur est-elle affaire de politique? |