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par lire la page: Le
marginal est-il nécessairement un ennemi de la société?
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Bien
entendu on s'entendra répondre que:
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En
réalité, c'est dans les structures sociales que se trouve
la passion, comme refus du temps: de nombreuses contraintes
pèsent de tout leur poids pour empêcher l'individu d'agir;
de ce fait son existence manque singulièrement de piment.
Peut-on lui reprocher sa violence? N'est-ce pas l'ordre
social qui est incompatible avec l'existence?
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Qu'à
l'ordre social humain, il convient
d'opposer un ordre naturel divin: à
l'appui de cela on trouve nombre d'arguments dans le Caliclès
du Gorgias ou dans l'oeuvre de Charles Fourier. Ces deux là,
n'ont-ils pas furieusement raison ?
Penser
à l'occasion d'un tel sujet, sera peser les arguments pour la
compatibilité et ceux pour l'incompatibilité; et accrocher le
sujet à un problème fondamental: Une existence humaine
peut-elle renoncer à la passion sans laquelle elle ne
serait rien, qu'un réseau de relations? Sans la passion que
serait l'individu, peut-il y avoir un salut autre qu'un salut
individuel? Quel serait le sens et la profondeur de son
existence sans la passion.
Pistes
de lectures.
Hume:
Traité de la nature humaine, tome 2, pages 522 à 524. (lien
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Platon: Gorgias, 491 à 494
Nietzsche, Le gai savoir, I, & 1
Lucrèce,
De Natura Rerum, IV, dans Epicure et les épicuriens,
PUF, pages 156 et 157.
(lien http://www.philagora.net/ph-prepa/croyance/lucrece.php )
Freud,
Essais de psychanalyse, Petite bibliothèque Payot, pages 136 et
137.
Freud,
Malaise
dans la civilisation (lien
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Alain,
Eléments de philosophie, Gallimard, Col. Idées, pages 279 à
287.. |