== Pour
la recherche des idées:
A
t-on besoin d'idéaux en politique?.
Pour la
recherche des idées:
I-la politique est-elle affaire de tous
Vous pouvez utiliser
la loi, la violence le pouvoir
=> Pour la première partie: non =>voir
Machiavel: la nature des
peuples
=> Du point de vue théorique: Oui =>Voir
l'Etat http://www.philagora.net/philo-poche/pochetat.php
en insistant sur le rapport à la loi.
Si la loi est un être de raison ( pour tous = égalité et par tous =
liberté) il est évident que la politique est l'affaire de tous.
=>Posez le problème de la représentation des citoyens: est-il
possible de représenter des citoyens sans leur faire dire ce qu'on veut
qu'ils disent?
Soulignez les difficultés des pays qui ont des millions d'habitants.
=>Demandez-vous, étant donné la complexité des problèmes à régler
en quel sens la politique ne peut pas être l'affaire de tous.
En quel sens, étant donné que ce qui justifie l'état c'est la poursuite
du bien commun, elle reste l'affaire de tous.
II- Quel rapport la politique entretient-elle avec la morale?
Voir dans Citations
: l'ETAT
Vous pouvez opposer la pensée de Machiavel http://www.philagora.net/grenier/machiavel.php
et la pensée de Rousseau.
Pour
Rousseau la politique tient radicalement à la morale, à l'autonomie comme
obéissance à la loi qu'on s'est prescrite..
Pour
Montesquieu, la vertu consiste à donner la priorité à l'universel. Vous
avez à vous interroger sur ce qui permet d'obtenir l'obéissance à la
loi: est-ce la crainte, les promesses, la ruse ou la vertu.
Notez que
la loi ne s'intéresse qu'aux actions et non pas aux intentions.
Distinguer la morale personnelle , propre au sujet et la morale sociale ou
éthique.
==
Machiavel nous dit que la politique est purement d'ordre technique et que
elle ne doit donc pas être examinée "sous les rapports de la
justice et de la morale."
Cela signifierait que le pouvoir politique est le pouvoir de la force et
non du droit.
Si l'état est fondé par un contrat social qui le rend légitime, il est
bien évident que la morale, au fondement de cet engagement légitime cet
engagement: la morale comme obéissance à la loi qu'on s'est prescrite
serait fondement de la politique.
Analyser bien le contrat social
(comprendre que passer un contrat c'est s'engager: renoncer à la liberté
naturelle, à la violence pour recevoir en échange la liberté civile.
Tenir cet engagement c'est obéir à la loi. C'est un problème de
comportement fidèle à l'engagement, moral)
Vous trouverez des éléments de réponses en lisant attentivement l'aide
suivante.
Faire
de la politique est-ce agir?
"Tout l'art de la politiques est de se servir des conjonctures."
Louis XIV.
Étonnez-vous: n'est-ce pas une tautologie (dire la même chose) que ce
jugement qui interroge en vain semble-t-il? Faire c'est agir!
Questionner en fonction du sujet: serait-ce que faire serait différent
d'agir?
Notez que l'opinion confond le simplement utile et le vraiment utile des
siècles et des siècles après Platon: elle met tout le monde dans le même
sac: tous les politiques font de la politique.
Vous avez donc un jugement de la forme S est P qui relie une expression et
un verbe. Cette relation est-elle pertinente pourrait-on remplacer est par
=?
Faire de la politique= l'expression désigne, péjorativement une suite
d'actions pour la conquête ou pour la conservation du pouvoir = vous avez
la fin (conquête ou conservation du pouvoir) et le moyen (l'action):
remarquez que le pouvoir ne peut être désiré que par un individu avide
de s'en servir dans la mesure où c'est la fin et non pas un moyen pour
aider par, exemple.
=>Vous avez à distinguer la politique comme usage d'une science et
faire de la politique comme l'usage d'une technique (vous pouvez opposer
Platon pour qui la politique relève d'un savoir théorique de ce qui est
juste et raisonnable) et Machiavel http://www.philagora.net/grenier/machiavel.php
pour qui la politique est un art, une technique des manoeuvres propres à
prendre ou à conserver le pouvoir, qui varient selon les circonstances,
selon le hasard et la nécessité, selon le devenir.
Agir= déployer une force capable de produire un certain effet: l'action
se déploie dans la durée (continuité donnée par la fidélité à une
valeur: vérité, beauté, justice). Elle produit quelque chose de nouveau
(création). Celui qui agit s'implique, transforme et se transforme. Il se
pose comme source =>liberté.
Une clé pour votre devoir: distinguer faire (facere) et agir (agere):_
- facere désigne l'activité de l'instant, au coup par coup, en fonction
des circonstances. Le verbe est transitif: il a un complément d'objet
direct. Il produit un objet pour satisfaire le besoin. En ce sens faire de
la politique relève de l'avidité et certainement pas du souci du bien de
tous ou de la justice.
Analyser la raison d'état: le faire l'emporte sur l'agir, on s'adapte à
la circonstance et on ne suit pas la règle: c'est toujours une faute.
Comme exemple: le silence sur un danger malgré les conséquences sur la
population. C'est de l'ordre du "faire" (voir l'affaire du sang
contaminé) et non de l'agir.
- agere désigne l'activité continue, ordonnée, dans laquelle on va
retrouver les valeurs intellectuelles et morales du sujet.
On vous demande fondamentalement si faire de la politique cela relève de
la théorie ou de la pratique: ce qui vous permet d'articuler votre sujet.
Rien ne vous empêche d'objecter à l'opinion l'injustice d'un amalgame.
"Le sens originel de ago "pousser en avant" le désignait
pour exprimer l'activité dans son exercice continu, tandis que facere
exprime l'activité prise sur le fait, dans un certain instant?" Bréal
et Bailly.
lire dans philo-prépas
Figures politiques du mal selon Sartre par Saint Sernin http://www.philagora.net/ph-prepa/sartre1.php
"L'homme
politique est un équilibriste. Il s'équilibre en disant le contraire de
ce qu'il fait". Barrès
"Le spirituel commande le politique et l'économique. L'esprit doit
garder l'initiative et la maîtrise de ses buts..." E. Mounier
"Il se suffit pas en politique d'avoir raison: il faut encore que
l'opinion vous soutienne." Jean Guitton
"La clémence des princes n'est souvent qu'une politique pour gagner
l'affection des peuples." La Rochefoucauld, Maximes 15.
RAPPORT
POLITIQUE/MORALE: Voir PONGE ET LES PARTIS POLITIQUES: http://www.philagora.net/auteurs/ponge4.php
morale -droit -politique http://www.philagora.net/ph-prepa/aristote-kant.php
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