== Pour
la recherche des idées:
Quelques indications
...
(des ressources ici: http://www.philagora.net/philo/conscience.php
)
N'est-ce
pas un acte, un mouvement vers... ?
Voici une piste possible:
Toute conscience est conscience de quelque chose ?
I- L'intentionnalité de la conscience c'est le mouvement dans lequel la
conscience, comme acte de relation vise un cogitatum c'est à dire une
chose qui n'est pas elle.
Ce mouvement révèle donc l'existence d'une chose. Dire que toute
conscience est conscience de quelque chose c'est dire que le cogito et le
cogitatum sont donnés dans le même acte dans le même mouvement que l'on
peut appeler acte de transcendance, c'est à dire ouverture d'un horizon
dans lequel la chose apparaît.
Autrement dit, la conscience n'est jamais donnée seule et la chose non
plus puisque d'une certaine manière la conscience est éclatement
(Sartre) vers elle.
Dans une première partie vous pourriez développer cette affirmation de
Husserl en utilisant les commentaires que Sartre en a donnés.
(Sartre
utilise des métaphores: la conscience n'est pas un estomac qui digère,
c'est un mouvement, nous devons nous chercher sur les grands routes...)
Dans Les méditations cartésiennes, Husserl s'intéresse à
l'intentionnalité cette particularité foncière et générale qu'à la
conscience d'être conscience de quelque chose: comprendre qu'elle
porte son cogitatum en elle-même. Percevoir la maison c'est se rapporter
à une maison (telle ou telle) d'une manière perceptive.
cogito signifie je pense et cogitatum ce qui est pensé.
Si vous n'avez pas mal à la tête..., appelez le mouvement de la
conscience vers ce qui n'est pas elle: acte de transcendance.
II- Cela peut vous donner la deuxième partie de votre devoir.
Un acte de transcendance qui ne s'apparaîtrait pas à lui même serait
inconscient. Il faut qu'il soit présent à lui même. La présence à soi
de la conscience (je sais que je sens quand je sens ...) est épreuve de
soi, ce qui s'apparaît à soi même de manière immédiate: très
simplement c'est le moi.
En ce sens Descartes écrit que je suis j'existe est une certitude.
Que toute conscience soit conscience de quelque chose, soit. Mais sans l'auto-affection
(l'épreuve de soi) de l'acte de transcendance, l'acte de transcendance
n'apparaîtrait à personne.
Kant écrit dans La critique de la raison pure: -Les représentions
diverses données dans une certaine intuition ne
seraient pas toutes ensemble mes représentations, si toutes ensemble
n'appartenaient pas à une conscience de soi.Kant, Critique de la
Raison pure, PUF page 110.
cela peut vous permettre de comprendre que le je pense (le moi)
doit pouvoir accompagner toutes mes représentations sinon elles ne
m'apparaîtraient pas.
===Encore un chemin pour comprendre: dans le cours sur la conscience
http://www.philagora.net/philo-poche/pochcons.php
et http://www.philagora.net/philo-poche/pochcons2.php
voir III. La notion- Parcours, la double présence.
(votre sujet concerne la présence du monde et des autres par la
médiation du cogitatum. Cette présence ne peut exister, être pour moi
que si je m'apparaîs à moi-même immédiatement: la conscience est
d'abord présence à soi sans jamais pouvoir se regarder comme un objet.)
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