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Fiches
d'aide à la préparation au CAPES - - Philosophie politique - Montesquieu . De l'esprit des Lois Fiche 1 - Fiche 2 - Fiche 3 - Fiche 4 - Fiche 5 - Fiche 6 - Fiche 7 - Fiche 8 Site Philagora, tous droits réservés © __________________
Livre Troisième- Des principes des
trois gouvernements
I-
Différence
de la nature du gouvernement et de son principe Il
y a cette différence entre la nature du gouvernement et son
principe, que sa nature est ce qui le fait être tel, le
principe ce qui le fait agir. L’une est sa structure
particulière, l’autre les passions humaines qui le font
mouvoir. II-
Du
principe des divers gouvernements III-
Du
principe de la démocratie
C’est la vertu, son principe car celui qui fait
exister les lois sent qu’il y est soumis à lui-même, et
qu’il porte le poids.
Lorsque cette vertu cesse, l’ambition entre dans
les cœurs qui peuvent la recevoir, et l’avarice entre
dans tous.
V-
Que
la vertu n’est point le principe du gouvernement
monarchique
La loi tient la place de toutes les vertus dont on
n’aura aucun besoin. VI-
Comment
on supplée à la vertu dans le gouvernement monarchique
L’honneur, c’est à dire le préjugé de chaque
personne et de chaque condition, prend la place de la vertu
politique. VII-
Du
principe de la monarchie
L’honneur fait mouvoir toutes les parties du corps
politique ; il les lie par son action même ; il
se trouve que chacun va au bien commun, croyant aller à ses
intérêts particuliers. VIII-
Que
l’honneur n’est point le principe des états despotiques
Les hommes y étant tous égaux, on n’y peut se
préférer aux autres ; les hommes y étant tous
esclaves on n’y peut se préférer à rien. IX-
Du
principe du gouvernement despotique
Il faut que la crainte abatte tous les courages, et y
éteigne jusqu’au moindre sentiment d’ambition. X-
Différence
de l’obéissance dans les gouvernements modérés et dans
les gouvernements despotiques
L’homme y est une créature qui obéit à un
créateur qui veut. Or
les lois de la religion sont d’un principe supérieur,
parce qu’elles sont données sur la tête du prince comme
sur celle des sujets. Mais quant au droit naturel, il n’en
est plus de même ; le prince est supposé n’être
plus un homme. XI-
Réflexion
sur tout ceci
Vers:
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