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d'aide à la préparation au CAPES - - Philosophie politique - Montesquieu . De l'esprit des Lois
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Quatrième- Que les lois de l’éducation devraient être
relatives aux principes du gouvernement.
I-
Des
lois de l’éducation
Si le peuple en général a un principe, les parties
qui le composent, c’est à dire les familles, l’auront
aussi. Les lois de l’éducation seront donc différentes
dans chaque espèce de gouvernement. Dans les monarchies,
elles auront pour objet l’honneur ; dans les républiques
la vertu ; dans le despotisme, la crainte. II-
De
l’éducation dans les monarchies Les vertus enseignées ne sont pas tant ce qui nous appelle vers nos concitoyens, que ce qui nous en distingue
V-
Que
la vertu n’est point le principe du gouvernement
monarchique
La loi tient la place de toutes les vertus dont on
n’aura aucun besoin. VI-
Comment
on supplée à la vertu dans le gouvernement monarchique
L’honneur, c’est à dire le préjugé de chaque
personne et de chaque condition, prend la place de la vertu
politique. VII-
Du
principe de la monarchie
L’honneur fait mouvoir toutes les parties du corps
politique ; il les lie par son action même ; il
se trouve que chacun va au bien commun, croyant aller à ses
intérêts particuliers. IV-
Différence
des effets de l’éducation chez les anciens et parmi nous
Aujourd’hui nous recevons trois éducations différentes
ou contraires : celle de nos pères, celle de nos maîtres,
celle du monde. Ce qu’on nous dit dans la dernière
renverse toutes les idées des premières. Cela vient, en
quelque partie, du contraste qu’il y a parmi nous entre
les engagements de la religion et ceux du monde ; chose
que les anciens ne connaissaient pas. V-
De
l’éducation dans le gouvernement républicain
C’est là qu’on a besoin de la toute puissance de
l’éducation : la vertu politique est un renoncement
à soi-même qui est toujours très pénible.
On peut définir
cette vertu, l’amour des lois et de la patrie. Cet amour,
demandant une préférence continuelle de l’intérêt
public au sien propre, donne toutes les vertus particulières ;
elles ne sont que cette préférence.
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