° Rubrique Philo: Capes-Agreg

- Fiches d'aide à la préparation au CAPES -
Rubrique proposée et animée par  François Palacio

- Philosophie politique

Montesquieu . De l'esprit des Lois 

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Livre Quatrième- Que les lois de l’éducation devraient être relatives aux principes du gouvernement.

I-                  Des lois de l’éducation

  Si le peuple en général a un principe, les parties qui le composent, c’est à dire les familles, l’auront aussi. Les lois de l’éducation seront donc différentes dans chaque espèce de gouvernement. Dans les monarchies, elles auront pour objet l’honneur ; dans les républiques la vertu ; dans le despotisme, la crainte.

II-                De l’éducation dans les monarchies

  Les vertus enseignées ne sont pas tant ce qui nous appelle vers nos concitoyens, que ce qui nous en distingue

III-             De l’éducation dans le gouvernement despotique

  L’éducation y est en quelque façon nulle. Il faut ôter tout, afin de donner quelque chose ; et commencer à faire un mauvais sujet, pour faire un bon esclave.  

V-                Que la vertu n’est point le principe du gouvernement monarchique

  La loi tient la place de toutes les vertus dont on n’aura aucun besoin.

VI-              Comment on supplée à la vertu dans le gouvernement monarchique

  L’honneur, c’est à dire le préjugé de chaque personne et de chaque condition, prend la place de la vertu politique.

VII-           Du principe de la monarchie

  L’honneur fait mouvoir toutes les parties du corps politique ; il les lie par son action même ; il se trouve que chacun va au bien commun, croyant aller à ses intérêts particuliers.

IV-              Différence des effets de l’éducation chez les anciens et parmi nous

  Aujourd’hui nous recevons trois éducations différentes ou contraires : celle de nos pères, celle de nos maîtres, celle du monde. Ce qu’on nous dit dans la dernière renverse toutes les idées des premières. Cela vient, en quelque partie, du contraste qu’il y a parmi nous entre les engagements de la religion et ceux du monde ; chose que les anciens ne connaissaient pas.

V-                De l’éducation dans le gouvernement républicain

  C’est là qu’on a besoin de la toute puissance de l’éducation : la vertu politique est un renoncement à soi-même qui est toujours très pénible.

  On peut définir cette vertu, l’amour des lois et de la patrie. Cet amour, demandant une préférence continuelle de l’intérêt public au sien propre, donne toutes les vertus particulières ; elles ne sont que cette préférence.

Vers: Livre Cinquième - 
Que les lois que le législateur donne doivent être relatives au principe du gouvernement


 

 

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