La
méthode - L'opinion
qui traduit ses besoins en connaissances réclame un chemin avec
lequel on pourrait traiter n'importe quel sujet!
Mais il ne peut y avoir de méthode universelle car le chemin
doit être ajusté à son objet, à la fin poursuivie, en
fonction de tel ou tel sujet.
La
question de la méthode ne se pose donc qu'à partir du moment où
l'on a cerné le problème, et qu'il est alors possible
d'ajuster un chemin au problème et d'inventer la stratégie
pour le résoudre. C'est dire que le mouvement du devoir doit être
déductible rigoureusement du problème et exige l'invention
d'une règle opératoire. On est très proche de la déduction
mathématique pour résoudre un problème.
Un
certain nombre de chemins ajustés au problème nous serons suggérés
par des lectures et il faudrait maintenant se référer à la
première page des citations sur la culture.
Pour
ce qui est de la distinction nature, culture on trouvera une
opposition tranchée
qui affirme une radicale hétérogénéité entre ce
qui relève de l'inné et ce qui relève
de l'acquis dans la citation N°01
de Michel Leiris.
On pourra s'inspirer aussi de l'anti- nature
avec la citation n°6
de Luc Ferry dans
les citations
sur la culture. (lien ouverture nouvelle fenêtre)
Voir
aussi le
texte de Bataille
(lien ouverture nouvelle fenêtre)
Pour ce
qui est de l'imbrication et de l'interaction, dans citations
sur la culture
- Merleau-Ponty voir la citation n° 2
- François Jacob, voir la citation n°3
Pour ce qui
concerne la distinction comme instrument méthodologique,
voir:
- Lévy - Strauss, voir la citation n°4
Sur la
culture et la perfectibilité:
- Rousseau, voir la citation n°7
La
méthode sera, à partir du sens et de l'invention d'une règle
opératoire le chemin pour passer de l'introduction à la
conclusion. Elle est à inventer au coup par coup: l'invention
est souvent suggérée lors de la considération du
problème.
Le sujet,
Faut-il distinguer en l'homme ce qui relève
de l'inné et de l'acquis? dans
sa forme et dans son contenu autorise un plan
dialectique, plan qui correspond bien au mouvement de
la pensée. Comme un bon juge, on commence par peser les
arguments de l'accusation et de la défense avant de prononcer
un jugement justifiable par des raisons.
Mais il
est possible de suivre un plan analytique et progressif,
de faire comparaître les diverses argumentation et faire apparaître
les raisons de les écarter successivement.
Par
exemple: voici les raisons de dire pourquoi la connexion innée
/ acquis n'est ni une juxtaposition, ni un décalque, ni une
opposition radicale, mais toujours une imbrication, une
interaction: en conséquence toute distinction ne peut être que
méthodologique et il ne faut pas chercher à distinguer dans la
réalité de ce qui est, ce qui relève de l'inné et ce qui relève
de l'acquis. Par exemple, la marche, la respiration, le langage,
la parole (style), le coup de foudre, les sentiments, les
sensations (les sensations de goût ne relèvent-elles pas de
l'enfance?) ...etc.
Disons alors qu'on fait "comme si" c'était , sans
jamais oublier que, du point de vue de ce qui est, il ne faut
pas croire à ces distinctions.
Conclusion:
élargissement possible.
Tout au plus pourra-t-on concevoir un modèle abstrait
qui par comparaison permettra de faire apparaître l'état réel
des choses. (=> Rousseau=
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