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Pour la compréhension du sujet, vers le problème:
La paix avec pour
origine la passion, ce qui est subi, ce que l'on souffre?
Pour la compréhension des termes:
la réconciliation: De concilier qui signifie
assembler: le conciliateur est un médiateur. "ré"
exprime le retour en arrière: l'action de rétablir ce qui a été
brisé, l'oubli des querelles entre nations ennemies.
ennemis: ici, ceux contre lesquels on est en
guerre. Il s'agit bien de l'action de faire la paix avec ...
n'est que : elle ne serait que le résultat d'une
triple passion. Autant dire qu'elle ne serait pas un acte de
liberté un engagement sans arrière pensée... L'auteur procède
à une réduction par une triple identification (si A produit B,
alors B n'est rien d'autre que A). La paix ne serait qu'un effet
du désir, de la lassitude, de la crainte. Non pas de
l'intelligence et de la
volonté.
Notez l'intervention de la conscience qui est mémoire et
anticipation. Mais aussi le déterminisme exercé.
Désir,
et non pas projet de rendre
notre condition meilleure: orientation vers l'avenir
par le simple espoir qui maudit le présent et non pas par l'espérance
qui transforme le présent pour un avenir meilleur.
lassitude: c'est le poids du passé,
le souvenir de la guerre qui crée une aspiration à la paix, en
particulier dans l'oeuvre d'Aristophane
crainte: dans le présent,
la peur d'une défaite ou de la mort: désespoir.
- L'étude
des oeuvres: on vous demande si l'examen attentif des
trois oeuvres du programme (et cela je ne peut pas le faire à
votre place) vous amène à souscrire entièrement à un tel
propos ou à le nuancer, à l'enrichir, à le discuter: autrement
dit partagez-vous ce propos ou le remettez-vous en question.
=Dans une 1ère partie, vous pouvez expliciter cette citation,
l'expliquer ou si vous préférez la déplier pour qu'elle soit
clairement saisie.
=Dans une deuxième partie, vous pouvez donner ce qui dans les
trois oeuvres vous amène à la partager, correspond à cette définition,
en particulier dans La paix d'Aristophane où la lassitude fait se
lever incontestablement une aspiration à la paix, une sorte
d'horizon d'attente chez la plupart des grecs.
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Sur ce
point utiliser l'aide suivante:
Le souvenir de la guerre et
l'aspiration à la paix
Commencez par vous documenter en suivant ce lien: La
PAIX (page index)
http://www.philagora.net/ph-prepa/la-paix/index.php
Voici une occasion d'éclairer l'atmosphère de la pièce
et de la réalité des spectateurs de la pièce.
=Pour Aristophane, la paix n'est pas la fille de la
justice mais de l'amour. Les souvenirs de la guerre qui
est en réalité une "capilotade", une machine
à broyer, à crever de souffrance et de douleur la Grèce,
creuse un manque: le désir est un manque éprouvé, et
donc une aspiration à la paix; comme si le souvenir de la
guerre creusait en chacun un projet qui ouvrait un horizon
fonction d'une attente de tous. c'est l'occasion pour
Aristophane de participer à l'obtention de la paix pour
que tous les obstacles soient contournés, La culture des
chants guerriers, les manigances des devins, l'intérêt
des profiteurs de la guerre.
A sa manière Aristophane est un artisan de paix.
=Ne juxtaposez pas le souvenir de la guerre et
l'aspiration à la paix mais faites apparaître la
relation entre la mémoire et le désir de paix.
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Vous pouvez
chercher une lassitude de la guerre dans certains passages de
Quatrevingt-Treize. De même, pour le désir, et la crainte...
=Dans une 3ème partie, vous pouvez en utilisant plus particulièrement
Kant et Hugo affirmer que l'étude des oeuvres au programme vous
amène à ne pas adhérer pleinement à l'affirmation de La
Rochefoucault: en effet, si la paix est une Idée de la raison
elle aura pour origine autre chose qu'une passion ou
qu'un rêve de l'imagination. Voir le début du Projet
de Kant
Il s'agit bien de faire la paix, consciemment, volontairement,
sans arrière pensée (Kant , Projet, Première section, Article
1...)
De même, la terreur n'est qu'une étape dans Quatrevingt-Treize.
-- Ni le désir, ni la lassitude, ni la crainte ne peuvent entrer
dans la définition de la paix car ce sont des éléments de la
sensibilité mais, la paix n'est pas un concept qui permettrait de
prendre ensemble des expériences sensibles, c'est une Idée osée
à l'horizon par la raison, un principe régulateur qui permet de
juger et d'évaluer, de mesurer à quelle distance on s'en trouve.
Le simple désir (non repris par la volonté), la lassitude et la
crainte ne produisent rien, car il leur manque la volonté et
l'intelligence, et la pensée de l'oeuvre de Kant en particulier.
réduire la paix à la passion c'est en faire un simple intervalle
entre deux guerres !
== Pour la problématique: Transformer le sujet en question: la
paix comme réconciliation aurait-elle pour origine une passion?
Comment une idée pourrait-elle être réalisée autrement que par
une action éclairée par la raison et l'intelligence et menée à
son terme par la volonté? Comment obtenir un consentement, une
adhésion autrement qu'en pensant par soi-même avec les autres?
Nous voilà devant une alternative subir la paix ou faire la paix. |
