==
Pour la compréhension du sujet, vers le problème:
Il doit être
possible d'opposer la loi écrite et l'inspiration qui l'anime.
L'inspiration qui l'anime c'est la grâce de l'esprit qui libère
de la lettre.
Il s'agit
de dépasser la lettre, ce qui est écrit objectivement, pour
retrouver la signification inscrite dans les coeurs.
Cela
ouvre la voie à l'interprétation, à la vie d'un texte.
== Le
sujet: La littérature veut instruire ou plaire : parfois
son objet est de plaire et d'instruire en même temps écrit le poète
latin Horace dans la 3ème partie de son Art Poétique.
En quoi l'ambition du conte philosophique est-elle justement de
plaire et d'instruire en même temps ? Vous répondrez à cette
question en vous appuyant sur des exemples précis tirés de l'Ingénu
et d'autre contes philosophiques que vous connaissez. Vous pourrez
élargir votre réflexion aux différentes formes de l'apologue.
=>
Remarquez que l'on ne vous demande pas de discuter sur la
possibilité de plaire et d'instruire en même temps mais de
cerner l'ambition du conte philosophique de chercher à plaire et
à instruire en même temps dans la manière selon laquelle elle
se manifeste dans les textes.
- Plaire:
=> sensibilité... Instruire
: mettre en possession de connaissances par exemple:
instruire quelqu'un par un exemple, par une petite fable (apologue)
=> Esprit
Ambition:
désir
d'obtenir une réussite exceptionnelle , apparemment impossible...
Par exemple concilier l'inconciliable : échapper à l'alternative
: ou plaire ou instruire.
Enjeu:
La popularisation de la philosophie... sans exiger un
effort pénible du peuple pour se hausser à un certain degré de
compréhension... Que du bonheur!
Exemples
précis: N'hésitez pas à commenter tel ou tel passage
de l'Ingénu pour cerner cet effort cette ambition (instruire et
plaire). Là encore centrez-vous sur l'ambition et ne jugez pas de
son succès ou de son échec. Qu'est ce qui dans tel ou tel
extrait témoigne de cette ambition?
Mettez
en évidence les surprises, l'ironie, l'humour, le rythme du conte
et le fond philosophique, la sagesse qui n'est, pour ainsi
dire, jamais perdue de vue.
Sans
oublier le style.
=>
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J.
Llapasset
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