Pour
la compréhension du sujet, vers le problème:
Peut-il
= les conditions sont-elles réunies pour... avoir une image ou
une idée du bonheur?
Se
penser = être pensé.
Il ne s'agit donc pas de connaître, de déterminer une intuition
sensible par un concept grâce à une expérience, une présence;
mais il s'agit de penser en s'élevant à ce à quoi rien de
sensible de correspond, en s'élevant par la raison dans un effort
d'unification de ce qui se présente pourtant sous forme d'une
dualité irréductible: la nature et la liberté, la conscience de
la vie et la pensée.
Problème:
si le bonheur est un idéal de
l'imagination peut-il se penser?
Par
défaut = étant
donné l'absence de ce qui est nécessaire pour le connaître, par
absence de sa présence.
Peut-on penser le bonheur alors qu'il fait défaut et qu'il semble
"impossible" à la raison: comment concilier ce qui se
fuit, le devoir et la générosité restreinte?
Ce
qui est absent, on ne peut que l'imaginer ou le penser.
- Ne
peut-on penser le bonheur à partir du désir qui affirme l'infini
et qui exige cet infini pour se réaliser: on ne peut penser la
possibilité du bonheur que grâce à un deus ex machina, un dieu
qui réconcilie la nature et la liberté. La raison ne
protesterait pas contre un tel bonheur qui ne pourrait que se mériter
(=> Kant: les postulats de la raison pratique.
- Celui qui
penserait la médiation de la dualité de l'homme ne pourrait-il
se lever ainsi à l'idée de bonheur?
Ou alors, le bonheur ne pourrait se penser car il est toujours déjà
donné dans le sentiment, la plénitude de l'épreuve de soi?
=> Dualité
et recherche du bonheur http://www.philagora.net/ph-prepa/dualite/dualite1.php
=> LE BONHEUR
A
la recherche du bonheur http://www.philagora.net/ph-prepa/recherche-bonheur/index.php
)
J. Llapasset
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