Pour la compréhension
du sujet, vers le problème:
== Pouvons nous
penser sans les mots ?
=>1) Attention: pour
penser le langage est absolument nécessaire, en effet si
le concept n'existe pas, il n'y a que des images
particulières. Mais on vous parle d'expression de la pensée
comme si la pensée pouvait être antérieure au langage.
tenez compte de cette nuance.
Demandez-vous ce qu'il en est de l'expression de la pensée par
les mathématiques, par la logique.
Voir dans aide
aux dissert. l'aide N°90 Le
langage n'est-il qu'un moyen pour extérioriser sa pensée?
Pourquoi peut-on dire
que nous pensons avec les mots,
dans les mots et contre les mots?
Avec les mots = dans un dialogue
intérieur, avec nous-mêmes ("C'est le même qui sait
interroger et répondre")
Contre les mots pour exprimer une
pensée neuve
Dans les mots:
=> 2) Pour quelles raisons
peut-on affirmer que le langage n'est pas qu'un moyen d'extériorisation
de la pensée: il est au fondement de la pensée:
Pas de signifié sans signifiant.
Pas de conception pas de compréhension sans mot. On ne peut
penser avec des images particulières,
il faut des mots, des concepts, des
idées générales.
Pas de jugement sans mot.
Pas de raisonnement sans concept.
Conséquences pour le sujet.
=> lire aussi l'aide ci-dessous:
== Penser
sans les mots serait alors penser
avec les images!
Hegel parle d'un docteur qui , en essayant de penser avec des images
a risqué la folie. Peut-on penser sans les mots?
Peut-on penser avec des images
particulières? En quel sens le mot est-il la chair de la pensée?
Par exemple "je pense à une classe" parce que je
dispose des mots: classe, élèves.
Avec l'image d'un arbre qui est dans mon jardin je ne peux penser
l'arbre: sans le concept la pensée reste à l'état confus de
fermentation.
Penser c'est
concevoir, grâce aux mots.
Pour quelles raisons peut-on affirmer que le langage n'est pas
qu'un moyen d'extériorisation de la pensée: il est au fondement
de la pensée:
Pas de signifié sans signifiant.
Pas de conception pas
de compréhension sans mot. On ne peut penser avec des images
particulières, il faut des mots,
des concepts, des idées générales.
Pas de jugement sans mot.
Pas de raisonnement sans concept.
Conséquences pour le sujet.
Mais on peut se
demander avec Bachelard si le chercheur ne s'appuie pas sur des images
comme sur un tremplin nécessaire. ( Lire les dernières pages de:
Le nouvel esprit scientifique3 de G. Bachelard). |