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PHILOSOPHIE - CLASSES PREPAS par J. Llapasset

Penser l'histoire

La violence est la sage femme de l'histoire

 

Horace (Corneille) 
Mémoires d'outre-tombe (Chateaubriand, livre IX à XII inclus).
Le 18 brumaire de Louis Bonaparte (Marx, traduction M. Rubel-Gallimard, Folio Histoire). 

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La violence est la sage femme de l'histoire (accouche dans la douleur)

= Ce n'est pas tout à fait ce que pense Marx:

"A cette époque Marx ne cesse d'insister: le pourrissement de l'infrastructure économique d'une époque, ses contradictions, c'est la condition nécessaire de la révolution. Il est donc vain de vouloir anticiper la révolution par une action énergique ( par la violence)....
.... La suite:
http://www.philagora.net/penser-l-histoire/marx-1.php

=> C'est plus complexe chez Chateaubriand:

"Régénération ou corruption, barbarie destructrice ou fondatrice, révolution du temps ou des hommes, fin du monde - où l’ Histoire ne s’écrira plus- ou construction." Anne-Sophie Morel

=> C'est plus net chez Corneille:

Où est la violence? Elle accompagne l'action dans les cinq premiers actes. Où culmine-t-elle? Dans le meurtre de camille. Cette violence est pourtant ce qui accouche la nécessité d'un jugement: une justice qui marque l'avènement d'un contrôle de la force et qui interdit qu'elle dégénère en violence.

On change d'époque, c'est le mouvement de l'histoire.

La violence accouche la nécessité de la Raison: désormais, l'esprit trouve sa place dans la cité et l'anime de toute sa spiritualité.

Le vieil Horace figure la parfaite maîtrise de soi qui est liberté. C'est donc la liberté morale qui triomphera de la violence. 

Mais on peut se demander si, pour Corneille, ce n'est pas la violence des dieux qui engendre l'Histoire. Pris dans une Histoire qui n'est que la réalisation d'un plan divin, écrasé par l'ignorance de ce que les dieux veulent, les hommes joignent leur violence à la violence du plan divin tout en essayant de faire advenir un idéal, en s'efforçant de faire le moins de dégâts possibles, condamnés qu'ils sont à l'inéluctable d'un dessein providentiel. Pour tout flambeau, ils n'ont qu'un roi, rayon de la divinité, qui commande dans certains cas infailliblement. S'en remettre au roi, c'est s'en remettre aux dieux.

Mais il semble que les dieux ont soif.

Bonne continuation

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