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PHILOSOPHIE - CLASSES PREPAS par J. Llapasset

Penser l'histoire

Problématiques: le problème essentiel.
  

Horace (Corneille) 
Mémoires d'outre-tombe (Chateaubriand, livre IX à XII inclus).
Le 18 brumaire de Louis Bonaparte (Marx, traduction M. Rubel-Gallimard, Folio Histoire). 

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Pour cerner les problèmes, il est alors possible de partir de la représentation rationnelle, de l'objet mental que s'efforce de produire celui qui pense l'histoire: est rationnel ce qui s'enchaîne en vue d'une fin, ce qui n'est pas insensé mais a un sens, une signification et une orientation. Ce qui a donc un terme, une fin, pour Chateaubriand par exemple, la plongée dans l'éternité. L'homme est un pèlerin qui marche, qui progresse vers un achèvement dans tous les sens du terme.

Il est possible, désormais de dégager un faisceau
- Qui fait l'histoire?
- Quel est le moteur de l'histoire?
- Qu'est-ce qui permettrait d'affirmer que l'histoire a un sens?
- Cela a-t-il un sens de parler d'un progrès de la raison dans l'histoire?
- Y -a-t-il une fin de l'histoire?

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Sur l'enchaînement des événements:
- Faut-il expliquer l'événement à partir d'un processus causal antécédent, un déterminisme, ou faut-il le comprendre comme intention et action?
- Peut-on penser l'histoire comme stagnation, ce qui recommence tous les matins, l'éternel retour du même? Peut-on aller jusqu'à dire que pour penser l'histoire il faudrait renoncer à l'idée de fin, car il est insensé de vouloir penser ce qui, devant finir, est contingent, défie toute explication et tout modèle rationnel.
- A partir du moment où on fait une place à l'idée de hasard, n'est-ce pas insensé de vouloir penser l'histoire? Comment trouver un modèle rationnel qui inclurait le hasard, si l'existence ne se déduit pas?
 

Exemple de problématique:.
- Sujet: Qui fait l'histoire?
- Question de la question: comment  l'homme peut-il être à la fois acteur et produit de l'histoire? Peut-on penser sans tomber dans le contradictoire que d'une part, évidemment, les hommes sont acteurs de leur histoire puisque sans eux, il n'y en aurait pas, et que pourtant, d'autre part, ils sont déterminés par les conditions de leur existence?
- Comment penser ensemble le conflit et le déterminisme? Un conflit joué d'avance ne serait plus un conflit. Dire que l'histoire est la résultante de conflits sociaux, n'est-ce pas du même coup la soumettre au hasard, à la relativité, ce qui n'a plus rien à voir avec un déterminisme: le déterminisme en effet postule le primat de la loi générale sur les accidents particuliers. Pour sauver le déterminisme, il faudrait donc concevoir un combat gagné d'avance, un conflit qui ne serait pas un conflit.
La solution serait de réduire le hasard à un déterminisme: Engels a tenté de le faire. Il faudrait que le déterminisme ne soit plus extérieur au hasard mais soit l'essence intérieure du hasard.!

 Vers: Pour vos problématiques : la question de la question

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