I-
La thèse:
En scrutant le
sujet, nous allons dégager la thèse.
Le champ
lexical de la subjectivité doit vous alerter "retentit...plus
profond, remonter, pénombre, enfouis, censure (on n'en parle
pas)": il s'agit du psychisme, du conscient et de
l'inconscient.
L'événement est conçu comme un big bang, un traumatisme
créateur, une origine et un fondement dont il serait vain
de chercher les causes.
Explose:
comme un big bang: les éclats produisent des effets dans la
subjectivité au point que, en un sens, l'événement deviendra
une invention de ceux qui le racontent. On remplacera
l'étude des faits pas l'étude des visions des faits. Ceci
revient à s'intéresser beaucoup moins au "comment de
l'événement" qu'à son retentissement dans l'espace
social de l'époque; la manière dont ceux qui le relatent l'ont
vécu. A la limite, l'événement devient événement par ceux
pour qui il existe, par la relation qui en est faite. Alors
l'événement ne prend corps que par les "médias de
l'époque".
"Bouvines a été créé par les médias qu'étaient les
chroniqueurs." Georges Duby.
Transition
vers l'anti-thèse:
En vain on
espère un retour à l'événement, à l'événement
"héritage" qui a eu des causes passées et des effets
à venir.
II
- L'anti-thèse:
Il s'agit de
critiquer la thèse, de montrer en quoi elle est utile et en
quoi elle est excessive. Évidemment l'histoire de la
révolution française ne saurait se réduire à sa dimension démographique,
économique, et à la manière elle a été vécue et racontée.
Vous pourriez peut-être insister sur le rôle des critiques
historiques (internes et externes) qui assurent la production
d'un objet et qui limitent donc le rôle de la subjectivité.
=> Dites pourquoi l'histoire doit d'abord être étudiée
dans son déroulement événementiel.
III
- pour une synthèse dans la conclusion:
Étudiez
d'abord le déroulement des événements en s'appuyant chaque
fois que c'est possible sur la nouvelle histoire qui se trouve
ainsi réduite au rôle de science auxiliaire.
=> La
critique historique: Voir
la critique interne et la critique externe
Bonne continuation.
Joseph
Llapasset ©
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