=>
Lire c'est comprendre.
=> Lire c'est interpréter, nourrir le texte de son imagination
(pour Michel Tournier le livre est un vampire qui prend le sang du
lecteur, qui vit sa vie de la vie du lecteur).
=> Lire c'est vivre
Vous pouvez utiliser utiliser cette qui vous donne plusieurs manières
de lire.
Lire comme une concierge!
Le sujet est très sympathique, il semble condamner les coupeurs
de cheveux en quatre et encourager les gens spontanés qui ne réfléchissent
pas!
Sommes-nous de son avis?
I La concierge lit son roman sans se
casser la tête, elle y entre, elle s'y croit, elle se régale.
Donne des exemples aussi précis que possible de livres que tu as
dévorés, en partageant les actions et les émotions des héros,
ou d'un héros particulier, comme si c'était les tiennes. C'est là
une lecture directe, au premier degré.
II Le dépeceur de cadavre, lui, il
veut voir comment le livre est fait. A force de triturer le roman
pour comprendre les intentions et la méthode de l'auteur, il fait
d'un récit vivant un sujet d'étude et il risque de le tuer.
Donne des exemples de textes qui t'ont assommé quand il a fallu
en faire une explication.
III Cependant, cette lecture qu'on
peut appeler au deuxième degré, apporte un immense plaisir
intellectuel: saisir l'enchaînement d'une action, la psychologie
d'un personnage, les allusions d'un auteur, sentir les mots, faire
des comparaisons avec d'autres textes, ou avec la réalité...
Voilà qui stimule l'esprit et donne beaucoup de satisfaction.
Donne des exemples, si
possible en reprenant les textes que tu as un peu éreintés au
II, mais cette fois, en montrant que, tout compte fait, les étudier
t'a intéressé.
La
réflexion proposée était un peu une boutade.
On
ne peut pas adhérer complètement à cette attitude simpliste,
mais elle nous rappelle que le but de la plupart des ouvrages est
de plaire.
=
Regarde dans "j'aime
le français" : les pages sur Queneau http://www.philagora.net/auteurs/queneau.php
et je t'assure que je m'y suis d'autant plus amusée que je l'ai
beaucoup épluché!!!!!
Bonne
continuation.
Jacqueline
professeur de Lettres