== Pour
la recherche des idées:
Étonnez-vous:
si l'on enlève le mot, nous penserions avec des images!
c'est impossible! Qu'est-ce qui me permet de penser l'arbre sinon le mot
arbre? si je pense avec une image, je n'ai que la forme sensible d'un
arbre.
Le problème c'est le rapport entre les mots et les choses.
Dans la page sur le langage
http://www.philagora.net/philo-poche/langage1.php
vous regarderez avec attention le premier tableau qui résume la
discussion entre Cratyle et Hermogène sur ce problème. Plus bas vous
trouverez le débat contemporain entre de Saussure et Benvéniste.
Bonne lecture.
Voir aussi dans aide aux dissert http://www.philagora.net/dissert.php
l'aide N°35. Peut-on
tout dire?
====>Autre compréhension du sujet possible!
Ne faut-il pas prêter de l'importance aux actions plutôt qu'à ce que
les gens disent...
Choisissez la première interprétation si vous avez fait le cours sur le
langage. Sinon c'est peut-être la seconde.
A quoi tient le pouvoir des mots?
Votre sujet a probablement pour origine un texte de Gorgias (455 b-c) dans
lequel Platon fait parler Gorgias, met en évidence son habileté, sa
persuasion, et en même temps fait apparaître les dangers de la rhétorique,
la spécialité des sophistes qui vendaient l'art de bien parler censé
permettre aux jeunes gens d'accéder au pouvoir.
L'argumentation de Gorgias s'appuie sur des exemples: or un exemple ne
prouve rien car il y a des exemples de tout: l'exemple s'adresse à la
conscience spontanée, aux prisonniers de la caverne qui ne se fient qu'au
visible, que l'on peut manipuler par des ombres et qui finissent pas
croire que les ombres parlent alors que ce n'est qu'un écho.
Demandez-vous si la puissance des mots ne tiendraient pas à ce qu'ils
sont reçus par des "prisonniers de la caverne et si les mots ne
permettent pas de dire ou de faire dire n'importe quoi.
Voyez dans http://www.philagora.net/express.php
CLIC sur Langage http://www.philagora.net/philo/langage.php
et voir le tableau langage ce qui concerne Le Cratyle. En 439 b,
Socrate affirme qu'il faut partir du réel, bien plutôt que des noms.
Le pouvoir des mots tiendrait-il finalement à la propriété, à
l'argent, à l'échange de marchandises. Il permettrait de vendre, de
manipuler, il serait au service de l'aliénation à l'argent.
Vous distinguerez soigneusement la rhétorique et la philosophie, en
utilisant la ligne à la fin du Livre VI de La République (voir Platon,
le soleil la ligne la caverne http://www.philagora.net/philo-bac/oralplat.php
)
Vous pouvez analyser le rapport entre l'illusion et la politique: en quoi
la rhétorique est le bien suprême, celle qui donne à qui la possède
la liberté sur lui même et la domination sur les autres dans sa patrie
(Gorgias 452 d)
Pistes de lectures: Lefebvre, Le langage et la société, Idées, page
371.
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