= Savoir l'histoire, écrire
l'histoire, faire l'histoire.
Vous pouvez
faire un plan en deux parties:
1)
A partir de l'explication
montrer l'intérêt et la pertinence de cette affirmation
Effectivement
si savoir c'est avoir la
connaissance, il n'y a plus à penser l'histoire: écrire
implique une pensée de l'histoire: comme le savoir est
connaissance il embrasse l'histoire, il n'y a plus à la penser
ou à l'écrire. Ni à la faire
d'ailleurs puisque la connaissance (divine) la détermine selon
une Providence dont les desseins nous échappent, puisque elle
se fera nécessairement.
Écrire
implique que l'on pense l'histoire , parce qu'on n'en a pas un savoir.
C'est notre condition. Celui qui écrit
l'histoire en fait le reportage, il ne la
fait pas.
Celui qui
fait l'histoire ne peut l'écrire
en même temps. Son action ne découle pas d'un savoir, mais
d'une foi et d'une prise de risques.
2)
Cerner les frontières, les limites
On peut par
exemple se demander si celui qui fait l'histoire ne l'écrit pas
en un sens ...
Utiliser cela
comme optique pour la lecture des trois auteurs (=> Penser L'histoire
lien ouverture nouvelle
fenêtre)
Corneille ne sait
pas l'histoire (seul dieu sait), il ne la fait pas,
il tente de l'écrire en la pensant.
Même travail
avec Chateaubriand et Marx
Dans tous les
cas vous ne devez à aucun moment perdre de vue: En
quoi ce que j'écris concerne aussi le thème du programme :
penser l'histoire.
Bonne continuation
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