de manière
délibérée ou plus profondément, librement: la liberté comme origine
de l'acte volontaire, ce qui le fonde.
=>
Pour la problématisation ...
-Beaucoup de sujets invitent à
s'interroger sur l'assertion de Platon: nul n'est méchant volontairement.
Le méchant serait méchant par accident, inconsciemment, il croirait poursuivre
un bien: il confond le mal avec un bien: il est impossible de vouloir le mal car
on ne peut vouloir que le bien.
"Quand on accomplit le mal, on ne le connaît pas, parce que le mal fuit la
lumière." S. Weil, La pesanteur et la grâce, page 82
La question de la question?
Le mal moral est-il le fruit
d'une erreur, d'un manque de connaissance, ou d'une faute, on se préfère à
autrui?
-
-
Si c'est le fruit d'une erreur, on ne peut être méchant volontairement (= Je
ne l'ai pas fait exprès!)
- Si c'est le fruit d'une faute, on peut être méchant volontairement (la
responsabilité entraîne la culpabilité: on a voulu le mal en toute
conscience.
=> Pour la recherche du plan et des
idées...
1) A quelles
conditions, on ne pourrait pas être méchant volontairement:
-Analyser l'acte volontaire: -La conception d'une fin; -La délibération sur le
motifs et les mobiles; -La décision; -L'exécution. Montrer que ce schémas ne
laisse pas place à la faute mais à l'erreur: sur quelle conception de l'homme
se fonde-t-il?
Utiliser:
= L'hypothèse de l'inconscient réintroduit-elle la fatalité dans l'existence de
l'homme?
= Quelle
conception de l'homme l'hypothèse de l'inconscient remet-elle en cause?
-Si la volonté est éclairée,
d'où vient la lumière?
- .... .... ....
Vous pouvez utiliser la Critique de l'intellectualisme moral: Bergson Les
deux sources de la morale et de la religion . Pages 88 et 89.
Transition: Motifs et
mobiles sont-ils déterminant en eux-mêmes? Dire oui, n'est-ce pas
faire disparaître la liberté? Qu'est-ce qui fonderait alors la
volonté et la responsabilité (sur motif et mobile voir Sartre, L'être
et le Néant pages 515 à 517)
2) Les raisons
d'affirmer que l'on pourrait être méchant volontairement ...
- Critique de la forme classique de la délibération: en particulier, il est
faux de dire que je pèse les motifs et le mobiles car c'est moi qui leur donne
du poids. Cf: Sartre, La liberté au fondement de la liberté.
- On ne délibère pas sur les fins, mais simplement sur les moyens
d'atteindre les fins: la décision serait toujours déjà prise.
- Analyser l'intention.
- ... ...
Transition: Distinguer le rationnel et le
raisonnable.
3)
Y a-t-il une
positivité du mal pour qu'on puisse le vouloir, pour qu'il soit objet du
vouloir?
Y a-t-il un mal radical ou le mal est-il un avatar de la recherche de la
vérité?
Il est possible d'utiliser l'aide
pour le sujet: La haine du mal est-elle
toujours bonne?
|