Ne faut-il pas distinguer dans le roman proustien, au-delà
de sa séduisante restitution de la Belle Époque, la condition bien plus moderne
prêtée à son protagoniste:
-un homme seul au milieu du coudoiement, passif devant sa
propre nature, inconscient compris et qui cherche dans sa seule existence sa
raison d’être et son identité,
-un anarchiste qui roule pour lui seul sans faire confiance à
personne, représentatif de la recherche actuelle d’un équilibre limité?
Anne Henry : bibliographie.
-Marcel Proust, théories pour une esthétique, Les
Méridiens Klincksieck, 1981, 1983.
-Proust romancier, Le tombeau égyptien,
Flammarion, 1983 (Grand prix de la critique de l’Académie Française).
-Walter Pater: Essais sur l’art et la Renaisssance
(Introduction et traduction), coll. L’Esprit et les Formes, Les Méridiens
Klincksieck, 1985.
-Proust, une vie, une œuvre, une époque, Balland,
1986.
-Shopenhauer et la création littéraire en Europe,
Les Méridiens Klincksieck, 1989 (avec coll.)
-Céline écrivain, L’Harmattan, 1994.
-Un moderne, Marcel Proust, PUF,
parution : la rentrée 2000.