"Si je veux
faire un ouvrage écrit avec soin comme les autres, je ne me
peindrai pas, je me farderai. C'est ici de mon portrait
qu'il s'agit et non d'un livre."
Rousseau, Préambule de Neuchâtel.
Justifiez
... |
La
conclusion.
Elle doit être
soignée. Ne pas oublier que c'est la dernière
"impression" sur le correcteur.
Voici un schéma:
Bilan => conséquence =>
ouverture vers une autre oeuvre ou un autre texte.
La conclusion ferme une porte.
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Le
bilan.
Dans le bilan on met en évidence ce que le développement a établi,
l'aboutissement de la problématique. La forme peut être, si vous
avez enchaîné logiquement les trois parties, quand il y en a
trois: si ... or
... alors ...
Pour rédiger la conclusion, il faut avoir en mémoire
l'introduction ce qui vous permet mesurer par comparaison ce
qui a été établi, ce qui est probable, et ce qui reste en
suspens.
Conséquence.
Selon le sujet, il est parfois utile de tirer une conséquence théorique
concernant la connaissance ou pratique concernant l'action.
Par exemple, le bilan nous permet de mieux comprendre l'entreprise
de Rousseau, d'admirer son initiative, son effort nouveau.
Par
exemple. Bilan
=> conséquence => ouverture
(remarquez
"semblé" qui évite à votre formulation le ton
prétentieux. Si ... alors le bilan se termine par un
raisonnement déductif)
(Bilan) Ainsi
il a semblé possible d'établir que ce que
Rousseau refuse c'est le roman autobiographique, ce n'est
pas le travail de composition nécessaire à la mise en
évidence nécessaire de la vérité. Si on admet cela,
l'affirmation de l'auteur de Confessions est
pleinement justifiée.
(conséquence)
Une
conséquence de cela, c'est que, lorsque Rousseau affirme
au début de Confessions qu'il forme une entreprise qui
n'aura pas d'imitateur, il a raison de l'affirmer. Son
entreprise peut bien inspirer le Chateaubriand des Mémoires
ou de René, ce
n'est pas une imitation. Personne n'a refait ce que
Rousseau a accompli. Personne n'a fait ce contrat de
vérité avec le lecteur, personne n'a aussi loin menée
l'exigence de sincérité. (ouverture:)
Si on en croit le critique Guillemin, Chateaubriand
a été un "hâbleur", (une personne qui pour se
vanter invente, exagère...). Chateaubriand a multiplié
les mensonges pour paraître et pour plaire, les
travestissements, les inventions pures et les simple. Cela
n'enlève rien à l'intérêt de son oeuvre, mais cela
permet de la qualifier comme roman autobiographique? Ces Mémoires
ne relèvent donc
pas de l'autobiographie au sens où l'entendait Rousseau,
ce pèlerin de l'absolu, toujours en quête des données
immédiates de la conscience, d'une transparence qui ne
pouvait être que "devant son créateur".
En ce sens, où trouvera-t-on un imitateur du génie de
Rousseau?
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Il est bien
entendu que dans votre rédaction au propre, bilan,
conséquence, ouverture (en rouge ici) ne doivent pas être
apparaître.
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