° Rubrique TPE Travail Personnel Encadré

Les T P E  (Travaux Personnels Encadrés)

LA FRONTIÈRE 

Kennedy, les nouvelles frontières

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- John Fitzgerald Kennedy, pour que souffle l'Esprit.

Président des Etats-Unis, de Janvier 1961 à Novembre 1963, souhaitant bousculer la générosité restreinte (le chacun pour soi ou pour les siens) de ses concitoyens, Kennedy reprend le rêve de liberté que la frontière avait suscité depuis 1990, en opérant un glissement de la frontière spatiale depuis longtemps évanouie aux frontières morales qui restent toujours à parcourir: il ne s'agit plus de territoires à conquérir par les plus audacieux mais d'une espérance à réaliser pour tous et par tous.

- L'action.
pour cela, il faut remettre l'Amérique en mouvement, en expansion, en croissance: lui redonner cette frontière qui exaspérait son désir de conquête 
(voir frontière et liberté lien ouverture nouvelle fenêtre)

  • Sur le plan intérieur, reculer ou même annuler les frontières économiques et sociales, les clivages qui divisent et séparent.

  • Sur le plan extérieur, créer des passerelles au dessus des frontières, assurer la paix des Alliés et reculer sans cesse la frontière, la borne à ne pas dépasser, au delà de laquelle se déclencherait un conflit nucléaire.

- Les résultats.
Sa lutte contre la pauvreté et son souci d'affecter une partie des deniers publics au bien collectif heurte les conservateurs prisonniers du mythe de l'équilibre budgétaire.

Ses efforts pour assurer l'inscription des noirs sur les listes électorales permettront de leur donner effectivement le pouvoir auquel ils ont droit en tant que personnes, être raisonnables sensiblement affectés.

  • C'était promouvoir une révolution pacifique:
    proposer de nouvelles frontières qui reculent sans cesse car il n'y a pas de limites au progrès moral: une belle ambition.

  • C'était aussi redonner un dynamisme à l'économie, condition de tout progrès social.

John Fitzgerald Kennedy ne pouvait que devenir un être de légende, entrant dans le passé, propice aux rêves et aux regrets, par la brutalité d'un attentat. Il devient la racine d'un mythe porteur de la possibilité d'une société juste et de la paix entre des blocs de nations comme si ce qui est né de la guerre pouvait vivre dans la paix.
Reste que le mythe a le pouvoir d'élever l'homme au delà du
pragmatisme (= Ici, qui ne considère que l'utilité immédiate d'une action: qui confond le simplement utile et le vraiment utile.) qui n'est que le masque de la générosité restreinte.
Est-il si dur de comprendre que quand on roule pour les autres, on roule pour soi?


Joseph Llapasset

Problèmes de frontières

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