° Se Connaitre

PHILOSOPHIE - SE CONNAITRE par J. Llapasset

Le désir et la crise

     Site Philagora, tous droits réservés ©
_____________________________________________
 
  

Un être de désir est toujours ce qu'il n'est pas ( par le mouvement de son désir ) et n'est jamais ce qu'il est ( le désir refusant le donné). Ainsi il est mouvement, changement, liberté, autant dire qu'il n'est pas. A défaut d'être il va construire des êtres auxquels il s'attache, il décide de ce qu'il va faire en fonction de ses convictions, de ses croyances si bien qu'il est possible d'affirmer que le sol de notre vie ce sont nos convictions en fonction desquelles nous construisons notre vie." La vida es quehacer" L'histoire (individuelle ou générale) est donc n'est donc que la série de successives formes que l'homme s'invente chaque fois qu'il veut répondre aux difficultés de la vie, l'homme s'invente un programme de vie. Reste que le sentiment tragique de la vie tient à ce que l'homme n'a pas d'être.

La crise. Elle est essentiellement confusion, hésitation, malaise dans la mesure où le passé dont on se détache reste d'une certaine manière: la conscience d'une infidélité fondatrice d'un nouveau monde s'accompagnant d'une culpabilité pesante pour celle ou pour celui qui n'a pas encore conscientisé les nouvelles convictions grâce auxquelles il va décider ce qu'il va faire et le faire. D'où la question: que crois-tu pour faire ce que tu fais et ce que tu as à faire? Si la crise est est confusion c'est qu'il s'agit de passer d'une existence appuyée sur une forme d'être stable mais obsolète à une forme d'existence riche d'espérance mais à construire. On doit se détacher sans culpabilité et surmonter le doute sur soi, sur les autres et sur la forme d'être à inventer. (pour la culpabilité pensez au péché originel, à la faute et à l'histoire qui commence pour l'homme par la femme (double naissance)

On voit que l'homme est ce nomade, ce voyageur sans bagages, condamné à la liberté et qui, parfois ressemble à quelqu'un qui s'attacherait aux tuiles d'un toit, vainement, car les tuiles cèdent les unes après les autres.

2010 ©Philagora tous droits réservés Publicité Recherche d'emploi
Contact Francophonie Revue Pôle Internationnal
Pourquoi ce site? A la découverte des langues régionales J'aime l'art
Hébergement matériel: Serveur Express