"L" de: (il)le,
(il)la, (il)los
- démonstratif: il montre, désigne, Quoi?
Deux
"choses" dont on pourrait avoir une idée
claire, distincte (Descartes), adéquate (Leibniz ==>
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L'humain
et l'inhumain pourraient être distingués l'un de
l'autre par leur essence: la chasse, la
"traque" peut commencer ==>
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Enquête
sur l'apparition de l'humain et de l'inhumain: au même
instant? Comme une chute de l'humain dans l'inhumain ou
au contraire comme l'apparition de l'humain au coeur de
l'inhumain ==>
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Ce
que les choses sont: explication objective de la chose:
une Vérité pourra accompagner le discours accordé à
l'être.
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Une
signification qu'on pourrait attribuer à un
comportement comme ce qui le valorise (humain) ou le dévalorise
(inhumain) ==>
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L'humain
et l'inhumain relèvent du désir qui valorise ce qui
lui plait et dévalorise ce qui lui déplait (Spinoza)
-> Critères de jugement dont l'élaboration est
historique ==>
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Référence
à des normes historiquement datées par rapport
auxquelles l'humain et l'inhumain pourraient être séparés
et jugés ==>
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Ce
que les choses signifient: interprétation du sens: la vérité
de l'interprétation dépendant de critères fluctuants
d'une époque à l'autre, d'un lieu à un autre, d'un
intérêt à l'autre: mouvance du pragmatisme
sophistique
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La
question est donc de savoir de quoi on parle, d'une réalité ou
d'une interprétation qui n'est peut-être qu'une illusion, la
satisfaction imaginaire d'un désir.
Poser
la question "l'inhumain a-t-il une histoire"? (un
devenir passé, une origine, des changements au cours desquels
il resterait le même) semble renvoyer à une réalité vivante
qui a été, est, sera, dont il faudrait "retracer" le
parcours comme on raconte le passé humain: cela exige d'une
part des traces qui nous parviennent dans le présent et surtout
que ce qui paraissait inhumain le paraisse toujours, ce qui,
souvent, n'est pas le cas. La difficulté est multipliée par
deux. De même la question, "lequel procède de
l'autre"? ou bien désigne un processus historique (voir ce
qui précède) ou bien exige "écartant tous les faits,
l'analyse d'une procession logique qui ne pourra jamais prétendre
qu'à une vérité formelle sans rapport avec l'être;
Nous
sommes donc condamnés pour répondre aux questions (ou pour les
prévoir) sur l'humain et l'inhumain au détour obligé de la définition:
répondre à la question préalable, "où résident
ils?", est la condition de possibilité de la définition:
peut-on, oui ou non, les "délier", les séparer, pour
éviter l'erreur d'attribuer à l'un ce qui est de l'autre.
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1)
L'inhumain est-il hors de l'humain ou dans (in) l'humain?
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2)
L'humain inclurait-il l'autre que lui, en lui?
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3)
Pourrons-nous les distinguer, les séparer pour les réunir
dans une synthèse éclairée par la division, ou sont-ils
absolument différents?
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4)
Le problème rejoint-
il celui de nature/culture?
Platon, dans le
Sophiste en 253d nous donne une exigence fondamentale que le thème
l'humain et l'inhumain appelle, en particulier: "Ne
point juger la même une nature qui est autre ni autre celle qui
est la même, cela est du ressort de la connaissance
dialectique"
L'humain
et l'inhumain participent- ils à une forme commune qui les fait
être ce qu'ils sont? Ont-ils le même degré d'être? C'est ce
que la dialectique nous découvrira.
Vers:
le point de vue de la
biologie: F. Jacob |