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° Rubrique J'aime lire > Revue Pole-international Auteurs Joseph E. Stiglitz Prix Nobel d'économie La grande désillusion Éditeur Fayard (Un aperçu)
Un livre pour tous ceux qui s'interrogent sur la mondialisation, comme si l'enfer était pavé de bonnes intentions Dans cet ouvrage nourri de sa propre expérience, Joseph E. Stiglitz, prix Nobel d'économie, ancien conseiller de Bill Clinton, proche des hautes instances internationales, "grand conseiller", témoigne de ce qu'il a vu et entendu. Ce n'est pas à proprement parler un plaidoyer sur la mondialisation, ni sa condamnation totale, irrémédiable, c'est l'envers d'une médaille. D'ailleurs, l'auteur ne souhaite pas s'enfoncer dans le négativisme, bien que, preuves à l'appui, nous découvrons avec effroi comment certains fameux programmes de réductions de la pauvreté se sont avérés être des remèdes pires que le mal. Joseph E. Stiglitz propose d'ouvrir enfin la discussion, de faire la lumière, parce que, sans la transparence, sans le débat, les erreurs se répèteront sans cesse, Beaucoup de nouveaux projets plus proches d'idéologie et d'intérêts financiers (cela va ensemble !) seront un fiasco. Parce qu'il s'agit d'améliorer le sort de milliards de personnes dans le monde, l'auteur stigmatise certaines manières d'agir du FMI, analyse avec justesse dans des propos d'une grande clarté la descente aux enfers de la mondialisation actuelle qui rend les riches encore plus riches et les pauvres encore plus démunis. L'avenir est plus qu'incertain, n'oublions pas que nous partageons tous la même planète; la solution miracle n'existe pas, mais nous sommes tous en droit de demander à suivre pas à pas cette inévitable mondialisation, d'en être acteur-décideur pour le mieux être de l'humanité. Je
vous propose de découvrir "La grande désillusion" comme
une enquête sur "Pourquoi tant d'erreurs?" qui mène à
un débat, notre débat d'humaniste de la Planète Terre pour
participer enfin à notre avenir. Joëlle Llapasset Aller à: J'aime lire: des aperçus |
"Le
plus grand défi n'est pas seulement dans les institutions, il est
d'abord dans les esprits." (page 281)