° Rubrique philo-fac > Introduction à la phénoménologie - PHILO RECHERCHE - FAC Introduction à la phénoménologie
Site Philagora, tous droits réservé _________________________________ I. phénoménologie hylétique et phénoménologie matérielle (page 15 à 23) B- le coup de force de la phénoménologie husserlienne. - Husserl a bien vu la question (a), il possédait la méthode de résolution (b), il est resté cependant indécis (c) et s'en est tiré par un coup de force qui aboutit à une affirmation réfutable: l'intentionnalité constitue l'affectif qui l'exclut!
A = hylé --- B =
intentionnalité => Si dans le flux
du vécu, ces vécus sensuels sont partout et nécessairement porteurs
de quelque appréhension qui les anime ... alors, A est impossible sans
B?
L'infaillible analyse eidétique qui consiste à "faire varier les composants d'un réel pour montrer ce qui peut disparaître sans que le réel disparaisse."
page 290: "Ce
n'est pas le lieu ... nous laisserons en suspens ... quoiqu'il en
soit..." Matière => essence
de la l'impression: étoffe: la pure impression, ce qu'elle est en soi.
Par principe, elle est non intentionnelle. Ainsi le lien entre A
et B devient une subordination: Autrement dit: "Les apparitions sensibles ne sont des phénomènes que pour autant qu'elles sont animées par une noèse intentionnelle et portées par elle dans l'apparence." Phénoménologie matérielle, page 18 Il faut bien mesurer la
conséquence de cela. En conséquence, la matière selon Husserl n'est pas la matière de l'impression et son étoffe. Elle est la matière d'un acte. Elle a pour fonction de fournir à cet acte le contenu à partir duquel il accomplit sa propre fonction à lui, celle de la "monstration". => Page suivante: Intervention de Michel Henry armé de l'analyse eidétique. ° Rubrique philo-fac > Introduction à la phénoménologie |