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Internet, vampirisme post-industriel
_________________________________ Argument: La perception européenne des nouvelles technologies traverse mal lécran quasi-total de nos modèles de représentations de croissances consuméristes. Après la société de consommation, chacun se croit autorisé dévoquer la société dinformation ou de communication dont Internet serait alors lultime avatar? La mise au pas cadencé par les avancées électroniques du Marché enjoint progressivement toutes les strates du socius à entrer dans le nouvel univers lisse, mondial, logomatique de léconomie virtuelle. Simulacre, illusion finale absolue du Kapital-vampire au chevet de sa propre mort impossible ou nouvelle chance dinvention sociale dun espace logo nautique dhumanisation plus transversal, déhiérarchisant plus collectivement inventif? Avec internet, jamais les Etats nont été aussi impuissants, dépossédés de leur prérogatives institutionnelles celles du Droit national notamment alors même que le droit international reste dangereusement embryonnaire. La pression des flux capitalistes semble irréversiblement téléguider à
distance et, parfois même directement, le moindre impératif de production sociale: la
fameuse logique planétaire ou mondiale du Kapital si bien repérée par Marx intimide
aujourdhui, toute interrogation philosophique ou anthropologique. A rebours de la
nouvelle armée industrielle de la gestion, du marketing en ses visées
commerciales, je tenterai la mise en tension de deux champs de réflexion, celui de la
philosophie
(en sa dimension juridique) celui de la psychanalyse, en son apport
théorique ou clinique. Nous ferons lhypothèse que
linternet est le lieu désormais virtuel de la fabrique sociale dun Tiers,
Autre virtuel qui selon certaines conditions, constituent sur le plan clinique du Un
par un mais également sur le plan collectif, la condition préliminaire de
larrivée, des inventions de lAutre. (Le phénomène du Droit international et
un des enjeux pratiques des inventions de lAutre). Internet au
miroir. Peu dhommes sont souvent
suffisamment entraînés à distinguer un objet savant dune chose pensée.
Constat: En effet, avec Internet, cest net, le Droit national est contourné alors même que la structure du Droit international reste embryonnaire, ou évoque un embryon tératologique. (lhyper monopole de Billes Gates est plus fort que lÉtat américain!...) Jamais les Etats nationaux nont connu une telle impuissance devant une série dactivités humaines dont le trafic global est fondamentalement hors de toute maîtrise juridique.
Hypothèses: Heidegger redoutait que lhomme cybernétique soit sans
intériorité, sans la moindre chance de faire la moindre expérience de la pensée. Avec lInternet, la cybersphère inquiète la logo sphère de la représentation du Pouvoir. Un certain imaginaire, déjà populaire, (cf.le discours des médias classiques TV, journaux régionaux...) donne à voir la dimension parasitaire, dangereuse dinternet pour le lien social: matraquage, fixation obsessionnelle sur lusage du web par les sites révisionnistes, néo-nazis, pédophiles. Le web lui-même parasite technologique des lignes de communication téléphonique, satelittaire serait lexpression directe de tous les parasites sociaux : maffias de la drogue, du sexe, du sectarisme en tout genre... Pourtant, bien des signes totalement inverses pourraient être sités: Aller vers la page 2 ° Rubrique philo-fac http://www.philagora.net/philo-fac/ |