Quelques
pistes de lectures:
- Pascal, Préface pour un traité du vide.
Voir aussi la controverse avec le Père Noël qui rejette le
vide de la chambre barométrique => Cf. sur ce point
Rougier, Traité de la connaissance, page 213.
- Descartes, Principes, II, Paragraphes 16, 17, 18
- Bergson, il est possible d'utiliser dans La pensée et le
mouvant, les faux problèmes, pages 66 à 68: suppression =
substitution.
- E. Universalis, Thesaurus *** , l'article "Vide".
Pour une accroche....
- Au sens
figuré, votre tête peut être pleine de matière tout en étant
vide de pensées (= pas de contenu intellectuel). Le papier
aussi: "Et le vide papier que la blancheur défend"
larmoie Mallarmé, dans Brise marine.
Une
articulation possible.... : appuyez-vous sur cette
distinction:
- Le vide
relatif, comme absence de ce qu'un lieu contient habituellement.
Un appartement peut être vide de ses occupants habituels et
plein de squatters. Descartes parle d'un cruche vide d'eau mais
elle contient de l'air...
- Le vide
comme absence de toute réalité matérielle: une partie de
l'espace dépourvue de matière.
Notez que pour Descartes, le vide absolu est contradictoire: en
effet cet auteur identifie la matière à l'étendue: alors, si
espace = matière, l'espace ne peut être vide!
Le vide absolu ne semble pas exister dans la nature.
Dans
tous les cas vous avez à distinguer le vide du néant
et du rien, même si la comparaison vous permet de mieux cerner
le vide. Si les trois termes existent c'est qu'ils ont un sens
différents. Il ne faudrait pas qu'en les identifiant vous
donniez l'impression de refuser le sujet.
Vers
http://www.philagora.net/auteurs/mallarme.php
Voilà,
pour que vous ne soyez pas seule devant votre sujet.
Bonne route.