Rappelons que nous vous proposons des pistes: vous avez à choisir, à reprendre tel ou tel aspect, en pensant par vous même, sous le regard de tous, en vous détournant de l'opinion particulière pour vous tourner vers une pensée universelle que vous aurez produite. L'opinion est de l'ordre du contingent, du devenir, la pensée est de l'ordre du nécessaire, ou du moins de l'universel qu'elle vise.  

=> La valeur de la connaissance: la raison humaine peut atteindre la vérité car ses lois sont les lois de la réalité (Hegel: "Ce qui est rationnel est réel et ce qui est réel est rationnel ").
Voir la Préface des principes de la philosophie du droit.

=> l'activité intellectuelle et en particulier scientifique qui établit des rapports nécessaires.
"Au lieu de constater, l'enfant s'aperçoit qu'il comprend. Il vit une mutation philosophique." Bachelard, le rationalisme appliqué.

=> Problème de l'origine de nos connaissances. Distinguer un rationalisme absolu selon lequel la raison possède des connaissances a priori (indépendante de l'expérience, Platon, Descartes, Kant) et un rationalisme relatif selon lequel l'esprit est condition nécessaire de l'acquisition des connaissances mais n'est pas condition suffisante.

=> Problème:

La raison humaine est-elle par nature conduite à supposer dans le monde plus d'ordre qu'elle n'en trouve ?

=> Pour comprendre la question:
Définissez la raison humaine comme le pouvoir de distinguer le vrai du faux en utilisant 3 principes:
Le principe d'identité,
le principe de causalité,
le principe de non contradiction,
qui tous les trois permettent de relier, d'ordonner.
Par nature: par essence, par ce qu'elle est.
Dans le monde: ce à quoi l'homme donne un sens par ses projets, ce qu'il atteint.
Plus: plus qu'il n'en voit.

=> Pour démarrer la recherche. Commencez par distinguer le concept et l'idée grâce à la LA TOLERANCE. 

Le concept unifie une diversité empirique. Ex: la table unifie toutes les images (forme sensible, des tables différentes). Voyez la suite dans : L'ILLUSION (la raison faculté des idées)  .

Déterminez le sens du mot métaphysique comme théorie, s'élevant au-dessus des faits et de l'expérience, qui unifie (suppose plus d'ordre) au delà de ce qu'elle trouve c'est à dire de l'expérience sensible: la raison humaine aurait donc pour nature une tendance à supposer un ordre sans pouvoir observer cet ordre puisqu'elle dépasse la nature pour l'unifier. (voir les trois idées unificatrice: le moi, le monde, Dieu (Voir  le cours sur L'IDÉE  ).

Utilisez dans "aide aux dissertations"  peut-on faire de la physique sans faire de la métaphysique? (sans supposer plus...) 

Selon Francis Guibal, l'intention de la métaphysique est : "L'intention est donc inséparablement de totalisation unificatrice et de radicalisation hiérarchisante: au cœur des apparences fluentes, ce qui est cherché et désiré, c'est un essentiel premier et dernier, principe universel d'être et d'intelligibilité, d'ordre et de stabilité."

Voir Hegel, La raison dans l'histoire: "Pour la philosophie le fait premier n'est pas le destin, l'énergie, les passions des peuples et, conjointement, la bousculade informe des événements.
Le fait premier pour la philosophie est l'Esprit même des événements, l'Esprit qui les a produits car c'est lui qui est l'Hermès, le conducteur de peuples." Coll. 10/18 page 52. ("La raison renvoie au concret")

=> Le réel est-il contradictoire ?

Bonne continuation