Rappelons
que nous vous proposons des pistes: vous avez à
choisir, à reprendre tel ou tel aspect, en pensant par vous même,
sous le regard de tous, en vous détournant de l'opinion
particulière pour vous tourner vers une pensée universelle que
vous aurez produite. L'opinion est de l'ordre du contingent, du
devenir, la pensée est de l'ordre du nécessaire, ou du moins
de l'universel qu'elle vise.
=
Distinguez la
conviction et la
responsabilité, la morale finaliste et la
morale "conséquentiste". Comment comprendre
La morale aujourd'hui sinon comme une morale enracinée
dans l'ici et le maintenant, dans des conditions particulières
d'une époque: une éthique?
Aujourd'hui
= au temps où nous sommes.
Pour
la problématique: La morale aujourd'hui = qu'en est-il,
qu'en reste-t-il ? N'est-ce pas admettre que la morale peut
changer, ou même disparaître? Serait-elle dépendantes de
conditions empiriques et particulières? Que fait-on de la
transcendance et de l'universalité dans l'espace comme dans le
temps de l'impératif catégorique?
A
- Courant des anciens: il s'agit de commencer à fixer la
fin: déduire ensuite ce que "je dois faire" de
la définition préalable d'un bien qui doit être poursuivi pour
avoir une vie heureuse, la vie la plus heureuse possible. => Épicure,
lettre à Ménécée : le bien c'est le plaisir... en conséquence
...
Le
raisonnable est déduit d'un savoir théorique.
B
- Mais , le bien c'est le plaisir, le bien
c'est la vertu, ça ne marche pas!( on n'a qu'à
essayer...) Partir de la définition du bien et poursuivre le bien
c'est simplement agir conformément au devoir et non par
devoir. La morale ne saurait poursuivre un intérêt
sensible. La morale ne saurait être autre chose que l'obéissance
à la loi morale, pure expression de l'universalité exigée par
la raison pratique (la raison se fait pratique). La morale est
toujours la même, hier, aujourd'hui, demain, : l'action morale
(par devoir) sera donc celle dont le principe peut-être considéré
comme valable pour tous. Il s'agit d'agir par devoir et non par
inclination.
=>
Voir Kant.
L'impératif catégorique
Le
raisonnable est déduit d'un savoir théorique.
B
- Mais , le bien c'est le plaisir, le bien c'est la
vertu, ça ne marche pas! (on n'a qu'à
essayer...) Partir de la définition du bien et poursuivre le bien
c'est simplement agir conformément au devoir et non par
devoir. La morale ne saurait poursuivre un intérêt
sensible. La morale ne saurait être autre chose que l'obéissance
à la loi morale, pure expression de l'universalité exigée par
la raison pratique (la raison se fait pratique). La morale est
toujours la même, hier, aujourd'hui, demain: l'action morale (par
devoir) sera donc celle dont le principe peut-être considéré
comme valable pour tous. Il s'agit d'agir par devoir et non par
inclination. => L'impératif catégorique
C.-
Ce que l'on appelle la morale aujourd'hui semble
être orientée vers l'éthique plutôt que vers la morale:
ne jamais perdre de vue la vie la meilleure possible et se soucier
de la responsabilité plus que des convictions: tenir compte de
l'immanence, des conditions particulières d'une époque, et
compter moins sur la transcendance pour assurer la récompense de
ceux qui ont mérité le bonheur, dans un autre monde...
=> Spinoza
L'éthique (lien ouverture nouvelle fenêtre)
=> Max Weber: Le Savant et le Politique (1927)
=> Ricœur: Soi-même comme un autre (1990)
D.-
Reste que la morale aujourd'hui ne serait rien
sans le respect, ce qui la fonde sur la morale universelle et
transcendante au temps et à l'espace...
=
Bonne continuation |