Rappelons
que nous vous proposons des pistes: vous avez à
choisir, à reprendre tel ou tel aspect, en pensant par vous même,
sous le regard de tous, en vous détournant de l'opinion
particulière pour vous tourner vers une pensée universelle que
vous aurez produite. L'opinion est de l'ordre du contingent, du
devenir, la pensée est de l'ordre du nécessaire, ou du moins
de l'universel qu'elle vise.
Émotion
passagère
qui, habitant le maintenant, est momentanée.
Sentiment
de révolte, réaction de colère témoignant d'un sentiment
devant un scandale qui heurte la conscience morale ou le sentiment
de justice, avec pour fin de détourner d'un Dieu que l'on brave.
Analyser
l'indignation du valet
de Dom Juan
Dans
Le
Cid de Corneille
Problèmes:
-
Comment ce qui heurte la morale ou la justice peut-il déclencher
l'indignation générale d'une foule d'individus qui ne pensent
qu'à eux ?
-
Comment se fait-il que l'indignation laisse place à une autre
indignation et ne débouche pas sur une action?
Analyser l'indignation de la belle âme, l'indignation du
politique ...
N'est-ce
pas que l'indignation n'est qu'une émotion passagère,
superficielle, que ce n'est pas une passion qui creuse son lit?
=>
Qu'est-ce qui permet de comprendre que l'indignation soit frileuse
devant l'action? L'indignation porte-t-elle sur autrui ou sur soi
même (cf. "Ces secrets que je crains de savoir" Freud)
=>
Ne serait-ce pas ce qui remplace l'action, à bon compte!
Alors: Pour ou contre l'indignation?
Une
piste: Rousseau et la fonction du théâtre.
Bon
courage pour ce très intéressant sujet
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