Rappelons
que nous vous proposons des pistes: vous avez à
choisir, à reprendre tel ou tel aspect, en pensant par vous même,
sous le regard de tous, en vous détournant de l'opinion
particulière pour vous tourner vers une pensée universelle que
vous aurez produite. L'opinion est de l'ordre du contingent, du
devenir, la pensée est de l'ordre du nécessaire, ou du moins
de l'universel qu'elle vise.
C'est
la vie.
Cela est la vie, jugement qui détermine une expérience par un
concept: la vie.
La vie peut avoir le sens de vie humaine, en choisissant, on se
choisit: le domaine de la puissance que donne la temporalité, là
où le sujet se réapproprie le temps.
Mais cela désigne plutôt, ici, la vie comme un flux qui suit un
ordre, la vie du point de vue d'une nature qui précède
l'existence et devant laquelle on ne peut que s'incliner.
C'est une affirmation, une constatation comme si on acceptait
l'ordre des choses, on se pliait à des lois qui ne peuvent pas
ne pas être, avec résignation. Paradoxalement, on peut dire :
cela, c'est la vie, devant la mort, la disparition d'une parole
et d'une partie de nous même.
En fait, on rattache une expérience à un concept, c'est donc une
connaissance et non pas une pensée.
Mais
ce n'est ni l'idée, ni l'essence de la vie, c'est simplement une
propriété générale d'un certain nombre d'expérience.
Il
nous semble que la révolte se révèle, qu'il y a des conditions
de la vie humaine, une condition humaine faite d'un certain
nombre de limites indépassables.
Utilisez largement Oncle Vania de Tchekhov, la résignation de
Laure dans Le chercheur d'or et les compromissions de Sénèque
qui accepte de jouer le jeu de la mêlée dans laquelle il se
trouve ...
Consultez les pages: La recherche du bonheur.
http://www.philagora.net/ph-prepa/recherche-bonheur/index.php
Bonne
continuation
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