Vous pourriez
commencer par lire le cours de Monsieur Charles Bourgeois: Autrui et
le désir http://www.philagora.net/ph-prepa/demarche.php
=>
Que nous
dit le tableau de définitions?
Peut-on: est-il
possible de...
Vraiment:
signifie, ici, effectivement, en réalité...=> qui se traduit
par un effet dans la réalité, qui n'est pas imaginaire
Désirer:
contempler un astre, constater ou regretter son absence, tendre
attentivement vers ce que l'on n'a pas, ce que l'on imagine être
bob pour soi si on arrive à le posséder, à l'avoir à sa
disposition. Le désir est pauvreté (on manque de...) mais aussi
énergie (on invente des moyens pour cerner l'objet)
Autrui:
autre moi, autre que moi, ici présent.
Trois pistes
pour la recherche des idées: => Désirer
ce qu'autrui désire est-ce désirer autrui? => Désirer le corps
de l'autre, le corps propre d'autrui,
éprouver le plaisir qu'il éprouve... (Libido signifie je désire)
=> Désirer autrui comme liberté, son amour, que je sois unique
pour autrui est-ce vraiment désirer autrui?
=>
Pour la recherche
du problème:
-Si autrui est un
autre moi, une personne, il est liberté. La liberté est ce mouvement
perpétuel d'échappement à ce que l'on a créé: autrui n'est pas
un objet c'est un être de fuite... N'est-ce pas un grand risque de
désirer arrêter un mouvement, n'est-ce pas vouloir sa disparition?
Pourtant si autrui est cet autre ici présent comment désirer ce
qui est donné ou ce qui se donne dans l'ici et le maintenant,
comment déplorer son absence? En un autre sens ne peut-on
affirmer qu'on peut désirer effectivement autrui puisque sa
présence est présence d'un corps auquel il se réduit s'il devient
mon esclave?
=>
N'est-on pas en train de confondre désirer et avoir besoin? Par
ailleurs , en un autre sens, si sa subjectivité se dérobe
toujours, et si désirer c'est toujours préférer l'absence à la
présence, on doit pouvoir désirer autrui et ne pouvoir désirer
qu'autrui: du reste on a simplement besoin.
=>
"On ne voit pas les coeurs " se plaint Le Misanthrope de
Molière.
=>
Pour la recherche des
idées:
Si
autrui est un autre moi, comment désirer ce qu'on est? Désirer
n'est-ce pas se détourner du donné, parier que l'absence est
infiniment préférable à la présence? Pourquoi désirer une
liberté? Parce que seule une liberté peut, en nous reconnaissant,
nous arracher au doute, au devenir, et nous installer dans l'être,
dans l'éternité? En quel sens désirer c'est nécessairement
s'orienter, d'une façon ou d'une autre, vers autrui. Autrui
serait-il l'horizon du désir?
Seule
une liberté pourrait nous reconnaître: que vaudrait l'admiration
d'un esclave. Désirons-nous autrui ou l'infini qu'il porte en
lui?
Si on peut désirer autrui vraiment, n'est-ce pas parce que l'on
porte l'infini en soi, le désir comme affirmation de l'autre et de
l'Autre?
Conclusion:
Bilan=> Conséquences
Théorique? Pratique?=>
Enjeu => Élargissement vers un
problème.
=>
Peut
on aimer un objet? Autrui n'est-il pour moi qu'un objet désirable?
=>
Désirer
autrui est-ce attenter à sa liberté?
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