la conscience
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ce avec quoi on croit savoir:
=>le témoin: ce qui fait apparaître le moi, autrui, le monde
=>le juge: conscience morale Voir: LA CONSCIENCE
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règne
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exercer un pouvoir absolu: "le roi n'administre pas, ne gouverne pas, il
règne" Thiers
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gouverne
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Diriger les affaires publiques d'un
État.
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*Considérons que le sujet file une métaphore, une comparaison
abrégée: la conscience règne comme un roi qui croirait exercer un pouvoir absolu: mais
en réalité elle ne gouverne pas l'État, le socio-biologique au sens large. A partir de
là voilà quelques questions pour t'aider à démarrer ton devoir.
1) Le pouvoir (voir les définitions de ce terme dans
LE POUVOIR
appartient-il au roi (la tête, la conscience) ou à l'administration et au gouvernement
(l'État, le corps)? Pourquoi?
2) Si l'action exige un contact
avec les choses qu'en est-il, sur ce point, de celui qui règne, de
celui qui gouverne?
3) Qu'est-ce qui permettrait au roi de
gouverner? Ces conditions ne peuvent être réunies. Pourquoi?
4) Qu'est-ce qui permettrait à la conscience de
gouverner? Qu'est-ce qui empêcherait la réalisation de ces conditions qui permettrait à
la conscience de gouverner?
5) Ton sujet implique une conception politique
(diversité à unifier) comme exercice d'un pouvoir illusoire (règne) ou réel
(gouvernement): à quelles conditions un pouvoir est-il réel?
Thèse
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Conséquence
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La conscience ne fait que régner =>
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Le psychisme ne se réduit pas à la conscience: quelle
hypothèse pose-t-on sous la conscience? (voir Freud ou Alain)
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La conscience gouvernerait
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Étant autre chose qu'un reflet du biologique, la
conscience comme "je veux" et "je pense" a un point de contact
avec ce qu'elle gouverne (voir la conférence de Bergson L'âme et le corps;
(l'énergie produite par la volonté ne peut encore être mesurée!)
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1) La liberté est-elle une idée ou un concept?
Conséquence pour le sujet.
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2) La liberté est-elle une illusion: nous
ignorerions ce qui nous fait agir? Conséquence pour le sujet.
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3) L'autonomie, en tant que concept ne nous
permet-il pas de nous tirer d'affaire ici? D'autant plus que l'homme est un être
raisonnable sensiblement affecté.
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