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Sujet délicat dans la mesure où il invite à un parcours:
Platon, Kant, Hegel, Schopenhauer, Nietzsche, Bergson et plus près
de nous Michel Henry ont participé au débat... Mais aussi voie
royale pour qui veut accéder à la culture de son siècle avec l'œuvre
pénétrante de Michel Henry.
| L'art |
est
la belle représentation d'une chose et non la représentation
d'une belle chose (KANT: Critique de la faculté de juger,
I, §48); Notez l'écart marqué par le déplacement du
qualificatif "belle"; ainsi est disqualifiée
toute thèse affirmant que l'art copie la nature; la
phrase centre sur ce que l'art est avec pour conséquence
ce qu'il n'est pas; l'art serait donc le fruit d'une
activité qui produit le beau, en donnant la beauté de la
forme à des choses qui dans la nature peuvent bien être
laides, selon une perspective (une manière ou un style)
propre à l'artiste, à l'occasion d'éléments sensibles;
c'est donc bien le thème de l'apparence donnée à un modèle
qui se pose déjà: apparence ou réalité?
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est
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copule
d'un jugement de la forme S est P
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le
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notez
que l'article "le" suggère l'absence
d'exception (il ne s'agit pas d'un règne provisoire)
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règne
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c'est
l'exercice du pouvoir souverain dans la totalité d'un
royaume
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apparence
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ce
qui devient visible, ce qu'on voit:
-au sens propre, reflet, ombre, image comme forme sensible
d'un objet;
-au sens figuré, ce qui est vraisemblable; ce qui s'écarte
du modèle et pourtant prétend être plus pertinent que
lui. (illusion).
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Problèmes...
Comment
penser qu'une illusion puisse être recherchée et appréciée,
comme source de satisfaction, par un être raisonnable
sensiblement affecté?
Qu'est-ce
qui permettrait à l'apparence de régner dans un domaine de
perfection et de complétude (celui du beau) qui l'exclut? Peut-on
opposer le vrai et le beau?
Comment
ce qui ne serait que sensible pourrait-il faire autre chose que
refléter l'intelligible qui seul peut l'animer?
Nous
suivons l'ordre chronologique mais l'ordre progressif ne marque
pas nécessairement un progrès d'une thèse par rapport à la précédente!
Le
point de départ Platon
Un effort s'impose pour bien saisir la problématique de
Platon: utiliser la fin du Livre VI et le début du Livre
VII de la République.
L'artiste parce qu'il se tourne vers le sensible, se détourne
de la réalité intelligible, des Formes, et ne peut donc
produire que des apparences des apparences, le simulacre
d'un simulacre. (modèle => lit fabriqué par l'artisan
=> lit peint par l'artiste, succession de 2 apparences)
Prendre ensemble: Philèbe,
64, 65 et La République X, 598a - 600.
= Question:
comment comprendre que Platon s'intéresse à la musique?
Pourquoi cette exception?
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Si
le sensible est le reflet de l'intelligible, l'artiste ne peut-il
être celui qui saisit et comprend la réalité comme vraie dans
son caractère essentiel? Pourquoi?
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Objection: ne doit-on pas distinguer vérité et réalité
puisqu'on distingue un discours et son objet?
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