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Pour la compréhension du sujet, vers le problème:
en
réponse à votre
message
Vous
avez raison de revenir au cours de votre professeur.
A la limite il ne faudrait pas lire ce qui suit et attendre le
corrigé qui vous sera donné :)
Alors
que le concept et l'idée générale sont ordonnés au sensible,
à des observables qu'ils ordonnent, l'Idée s'élève au
dessus des concepts, au-delà de la nature pour la juger et
parfois exiger sa transformation.
Le
terme idée a plusieurs sens:
Une idée me vient à l'esprit... L'idée est la forme
intellectuelle d'un objet etc...
Idée ...Ou de la passion à l'action:
C'est
la forme intellectuelle d'un objet, un type d'être intelligible
dont l'être sensible n'est qu'une imitation (bien saisir la différence
avec le concept: alors que c'est le concept qui sera modifié, ici
c'est le sensible qui sera modifié:
"Les idées les plus virulentes ont des aptitudes
exterminatrices" E. Morin, La Méthode Seuil p.121
Poser un type d'être idéal c'est en effet juger le sensible et
du même coup exiger sa transformation, pousser à l'action: l'idée
a donc non seulement une force d'affirmation dans la représentation
mais une force d'expansion qui, ne venant pas du sujet, le
traverse et lui échappe, le maîtrise parfois, au point de
l'utiliser pour s'affirmer dans les actions que le sujet aliéné
effectue
Voyez mon cours sur l'Idée:
-
L'idée qui n'aurait pas la force de régner par elle-même?
- L'idée reine qui se réalise et aliène les individus qui
suivent l'opinion.
Cela reviendrait à distinguer le domaine privé et le domaine
public: alors que le domaine privé relèverait de l'autonomie, de
la législation du moi, le domaine public relèverait de la loi
qui, interdisant la violence, ne pourrait tout tolérer sous peine
de disparaître. Difficultés: Comment séparer les deux domaines
qui dans la réalité sont en interaction? Comment déterminer le
domaine privé?
Par
exemple, jusqu'à quel point une idée peut-elle être exercée
sur des enfants?
Conclusion:
même si la liberté et le respect nous engagent à tout tolérer,
il y a incontestablement de l'intolérable: quand la maïeutique
échoue, il reste la contrainte de la loi: la tolérance est une
idée qui ne peut s'appliquer qu'à ceux qui la respectent.
voir la page sur la
tolérance.
Soyez
attentif à ce passage:
Mais l'idée, parce qu'elle fuit devant le désir,
est un mobile pour l'homme qui peut céder à la tentation de la réaliser
envers et contre tout. Celui qui hypostasie, érige en réalité
absolue, une idée se conduira toujours comme un tyran des corps
sensibles et de l'environnement: on en viendra à mourir pour des
idées. L'idée est alors d'autant plus dangereuse qu'elle propose
toujours des lendemains qui chantent, un bonheur parfait et futur
qui dévalorise le milieu, le donné par une sorte de malédiction,
celle de l'espoir.
D'où
la question posée: faut-il tolérer toutes les idées?.
Réfléchir:
Suffit
il d'être sceptique pour être tolérant ?
j.
Llapasset
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