Un point de
départ possible
Le philosophe, celui qui distingue l'opinion et la science, qui se
tourne vers l'intelligible, qui chasse la vérité et la justice
"Platon ne cesse de dire que l'objet de la philosophie est l'éternel
et l'immuable, et non pas ce qui est tantôt d'une façon et tantôt
d'une autre." semblerait refuser a priori toute croyance, si
l'on considère que "croyance" est assimilé à
"opinion toute faite".
1) L'attitude
philosophique peut elle conduire à la décision de ne jamais
croire?
Comprendre par l'attitude philosophique l'acte de penser, l'acte
de réflexion, le doute. Autrement dit le doute peut-il être
absolu?
Dans la page sur l'Illusion
notez que son effort d'unification, la raison elle même
produit des idées c'est à dire des croyances.
La décision consiste ici à s'interdire un chemin parce qu'il ne
mène à rien?
- Mais
n'est-ce pas s'interdire toute affirmation dans la mesure où dans
un jugement il y a toujours une part de croyance dans la mesure où
on affirme la vérité du contenu du jugement.
Remarquez que celui qui déciderait de ne jamais croire n'agirait
plus, se retirait du monde, ce qui est le contraire de l'attitude
philosophique puisque le philosophe revient toujours dans la
caverne pour retrouver ses frères humains voir Platon
le soleil la ligne la caverne
- Demandez-vous
si l'affirmation: il faut douter de tout est soutenable dans la
mesure où celui qui la prononce est le premier à ne pas douter
de tout puisqu'il l'affirme. Documentez vous sur le doute de
Descartes qui est un doute méthodique en voulant douter de tout
Descartes parvient à un fondement indubitable et par là sort du
doute: ce fondement c'est l'existence le premier de tous les
faits. Je peux douter de tout mais je ne peux douter de ma pensée
puisque le doute est une pensée: comme la pensée est un acte je
suis, j'existe.
De plus voir l'aide l'aide N°42: si
on ne peut faire de la métaphysique
sans faire de la métaphysique prendre la décision de ne
jamais croire serait renoncer à la science et donc à la
philosophie qui réfléchit sur la science.
Pour articuler un plan en 2 parties au moins au début, vous
pouvez distinguer 2 sens du verbe croire.
Vous avez la crédulité de l'opinion qui transforme ses désirs
en connaissance qui croit ce qui lui va bien et alors l'attitude
philosophique peut très bien décider de se détourner d'une
telle crédulité c'est d'ailleurs le sens de la conversion de
Platon qui commence dès que nous distinguons l'opinion et la
science.
S'il s'agit de la croyance au sens de la foi, comme tout ce qui
est humain a exigé la foi de ceux qui ont créé, il est bien évident
que l'acte de réflexion ne peut qu'en souligner l'importance à
la racine de tout ce qui est humain: par exemple aimer c'est avoir
foi en quelqu'un que l'on ne voit pas. Le Misanthrope se plaignait
on ne voit pas les coeurs.
Voir
Le scepticisme Descartes le début des Méditations
métaphysiques pour le doute méthodique.
=> Le refus de croire http://www.philagora.net/ph-prepa/dissert-prepas/refus-croire.php
=> Voir
dans Philo
express la
page synthétique sur LA PHILOSOPHIE