=>
En ne reprenant pas exactement le texte de Pascal,
il me semble qu'on vous autorise à aller voir aussi ailleurs:
-
Pensez d'abord au droit naturel, qui bouscule le droit positif au
nom d'une grande morale: la morale bousculée cache souvent une
violence qui veut maintenir l'ordre établi.
Hegel, Leçons sur la philosophie de
l'histoire, introduction, page 97...
-
Voir aussi cette page sur Marcuse Marcuse,
droit positif et droit naturel
=>
Avec précaution et après une lecture attentive,
vous pouvez aussi utiliser la pensée de Nietzsche, sur la
transvaluation des valeurs pour une grande morale affirmative,
manière radicalement nouvelle d'évaluer.
Nietzsche, La généalogie de la morale,
I, 7; III, 12.
La grande morale se moque éperdument de la morale des faibles,
des esclaves, des malades, et particulièrement de l'idéal ascétique
qui n'est que la transformation du ressentiment en chaînes de la
mauvaise conscience et de la culpabilité.
Nietzsche, La généalogie de la morale, III, 1, II...
=>
Utilisez ce qu'écrit Bergson sur la morale
ouverte (= grande morale) et la morale close (morale de la société).
Bergson, Les deux sources de la morale et de
la religion:
-
Morale close et morale ouverte, chapitre premier,
pages 56 à 66 qui devrait grandement vous aider pour votre
devoir.
-
Bergson, Les deux sources de la morale et de
la religion. Pages 31 et 32, L'appel
du héros.
=>
Bien entendu, vous pouvez aussi utiliser le
contexte de Pascal: la vraie morale se moque de la morale.
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Vous trouverez des indications sur le ressentiment
dans l'aide suivante: Oublier
est-ce la condition de la vie humaine?