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Pour la compréhension du sujet, vers le problème:
Peut-on:
est-ce légitime, sensé, possible
Commander
de imperare: impératif
catégorique: commander de manière absolue; quelles
que soient les circonstances, sans considérations des
circonstances particulières. Donc, commander au nom de la loi
morale, du devoir: est-ce un devoir que d'être de bonne foi ?
Le
contraire de bonne foi c'est mauvaise foi et il faut en tenir
compte tout au long du développement pour ne pas vous égarer.
C'est un sujet sur la bonne foi, un attitude d'un sujet et non sur
le mensonge.
Être
de bonne foi relève de l'intention: agir dans une bonne
intention. Ne pas être double.
Par
opposition être de mauvaise foi, c'est être double, feindre et
jouer deux rôles:
c'est dire ce qu'on croit ne pas être vrai... c'est arriver à se
mentir à soi-même .
Commander
la bonne foi c'est donc commander plus que de simplement proscrire
le mensonge. Le mensonge n'est-il pas plutôt une conséquence de
la mauvaise foi?
Pour
répondre non au sujet suffit-il de montrer que le devoir de dire
la vérité n'est pas absolu (= ce qui a sa raison d'être en soi)
? Qu'il ne peut être commandé car il dépend de cette
circonstance : la personne qui me questionne a-t-elle droit à la
vérité?
D'où
la difficulté:
y a-t-il des cas où la bonne foi n'est pas exigible?
Il
me semble que vous avez à distinguer le simple mensonge et la
mauvaise foi, pour les mettre en relation et pour mettre au centre
de votre propos la bonne foi et la question posée
=>
Le
mensonge et la mauvaise foi, sont-ils des caractéristiques
fondamentales de la conscience humaine?
J. Llapasset
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