Demandez-vous
ce que serait une liberté qui ne serait pas partagée:
ne serait-elle pas constamment menacée par des révolutions ou
des révoltes?
De plus le terme liberté a plusieurs sens:
s'il s'agit de la liberté naturelle de faire tout ce que l'on
veut si on le peut, il est bien évident que cela entraîne la
violence, l'insécurité et que cela me concerne jusque dans ma
survie.
S'il s'agit de l'autonomie comme obéissance à la loi qu'on s'est
prescrite cela me concerne aussi puis que la loi pour tous et par
tous assure l'égalité et la liberté et donc assure ma propre
liberté et le respect de mes droits.
S'il s'agit de la liberté métaphysique, la créativité des
autres me concerne dans la mesure où étant un noeud de
relations, la relation avec d'autres créativités ne peut que
m'enrichir.
Utilisez cette page :
La liberté (philo-notion)
=
Nous ne donnons jamais de corrigé pour les plans mais je peux
vous conseiller de rattacher chacune des questions de votre devoir
à la question posée dans le sujet et cela explicitement.
Par exemple:
=> Première partie: au premier abord il
semble que la liberté des autres ne me concerne pas: chacun pour
soi. Voilà pour quelles raisons ....
Transition: cette position est intenable ...
=>
Deuxième partie: voilà pourquoi une liberté qui ne
serait pas partagée serait nulle dans la réalité des rapports
avec autrui ....
La liberté des autres me concerne donc.
=> Troisième partie: ce qui me concerne c'est
la possibilité laissée aux autres d'exercer leur liberté:
l'exercice de leur liberté, la parfaite maîtrise de soi, c'est
leur affaire. On ne peut accomplir le devoir d'un autre à sa
place ni un acte qui ne peut venir que de lui: la liberté ne se
donne pas, elle se prend.
=>
Ma
liberté s'arrête-t-elle où commence celle d'autrui. Doit-on
limiter la liberté?