==
Pour la compréhension du sujet, vers le problème:
Peut-on
être heureux si l'on sait qu'on est un être pour la mort?
Vous pouvez utiliser l'aide suivante:
Devrions nous jalouser le bonheur de l'animal qui ne
pense pas, qui ne connaît pas?
Demandez-vous quelle est la condition de possibilité pour savoir
qu'on est mortel:
Voyez les 2 formes du temps dans le cours LE
TEMPS
Quelle forme du temps ouvre l'avenir qui vient au passé en
passant par le présent?
Si l'animal ignore la mort ne lui manque-t-il pas la
temporalisation? En quoi peut consister le bonheur de l'animal, de
celui qui ne pense pas?
Sans la temporalisation, peut-il avoir des regrets, des remords,
des craintes, des soucis et des angoisses? Pourquoi?
Pourquoi l'animal ne peut-il être conscient de son bonheur?
Peut-il se réjouir de ne pas avoir ce que la temporalisation fait
apparaître? Pourquoi non?
La
jalousie est un sentiment de souffrance que l'on éprouve en
voyant jouir d'un avantage qu'on ne possède pas:
si la temporalisation, l'ouverture au futur et la conscience du
passé est la condition de la liberté, de la dignité, de
l'existence, de la conscience qui est mémoire et anticipation
peut-on jalouser celui qui ne possède pas ce privilège?
Devrions-nous
= on ne vous dit pas doit-on: le conditionnel de la question vous
indique que la réponse sera finalement négative.
Vous
pouvez utiliser le N°20 : Pourquoi
prive-t-on l'animal de conscience?
Voyez les cours sur
Une
lecture incontournable d'où votre sujet est tiré, à lire donc:
Nietzsche, Considérations inactuelles II
=
Faut
il s'abstenir de penser pour être heureux? Est-il vrai qu'il n'y
a pas de bonheur intelligent?
Pour Recevoir
les nouveautés (gratuit)
J.
Llapasset
|