==
Pour la compréhension du sujet, vers le problème:
L'élève
peut-il enseigner?
Le professeur peut-il apprendre?
Pourquoi pas?
Si par exemple on ne comprend bien que ce que l'on enseigne.
Utiliser largement la maïeutique. "C'est toi qui le
diras!"
=
Maïeutique. Philosophie de Socrate?
Socrate disait: "Je sais que je ne sais rien".
Socrate n'a rien écrit?
Comment peut-on demander quelle était la philosophie de quelqu'un
qu'il sait qu'il ne sait rien? Il était connu pour l'exercice de
la maïeutique: par des questions amener l'esprit de son
interlocuteur à penser par soi même.
"C'est
toi qui le diras": il accouchait les esprits (comprendre
qu'il ne pensait pas à la place des autres. Pour Socrate, la
philosophie est un acte, en conséquence on ne peut qu'apprendre
à philosopher. Nous connaissons Socrate surtout à travers les
dialogues de Platon.
Que nous dit Platon de Socrate?
Vous le trouverez dans les pages suivantes:
Commencez par voir dans aide aux dissert. l'aide N°25 Qu'est-ce
qu'un maître?
puis Platon
le soleil la ligne la caverne
== Comment résoudre les difficultés
?
Comment signifie: par quel processus, de quelle manière?
Une difficulté peut être résolue en faisant appel à quelqu'un.
Mais, si elle se reproduit et s'il n'y a personne, on sera bien désemparé;
d'autre part, si on veut résoudre une difficulté en faisant
appel à soi même
on risque de se décourager et de ne pas y arriver.
Faut-il
que l'on nous fasse le travail ou faut-il que nous fassions le
travail?
Autrement dit pour résoudre une difficulté, ne faut-il pas devenir
capable de la résoudre?
Qu'est-ce que nous allons donc demander à autrui? Certainement de
faire ce qu'il y a à faire mais de nous aider à le faire pour résoudre
la difficulté.
Comment concevoir l'aide dont nous avons besoin?
Est-ce que nous demanderons à autrui de nous donner confiance? De
nous dire que c'est possible?
Est-ce
que nous lui demanderons de faire avec nous l'action qui est nécessaire
ou de simplement nous regarder la faire?
Pour résoudre une difficulté, ne faut-il pas l'objectiver, la découvrir
pour ainsi dire? En quoi autrui peut nous aider à mieux voir?
Est-ce que nous allons demander à autrui de dire nos erreurs ou
de nous les faire découvrir: si autrui nous dit une erreur, ne
risquons nous pas de recommencer. Si autrui nous fait découvrir
une erreur, pourquoi sommes nous certains de ne pas la reproduire?
Si on veut, comme sujet, résoudre une difficulté, ne faut-il pas
prendre le risque d'être soi-même? Penser par soi-même, ce
n'est pas penser tout seul, ce n'est pas penser selon mais penser
de telle manière qu'on pense en se mettant pour ainsi dire devant
le regard d'autrui: ce qu'on pense par soi-même, il faut
qu'autrui puisse le penser.
Suffit-il
de communiquer pour instaurer un véritable dialogue
?
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J.
Llapasset
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