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Pour la compréhension du sujet, vers le problème:
Que
toute croyance comporte une sorte de saut par lequel on affirme
plus que ce que l'on sait, légitime déjà le doute. Au coeur de
la croyance il y a le doute surmonté au point que toute volonté
de croire est du même coup une raison de douter. Reste à savoir
si le croyant en est conscient. Le fanatisme serait-il un manque
de foi, la fuite de ce doute qui est au coeur de toute
croyance? Alors, la croyance serait considérée comme un savoir
excluant le doute. La croyance serait refusée.
Mais, peut-on affirmer avec Burloud, que "La croyance réfléchie
est celle qui a passé par l'épreuve du doute et qui a été
contrôlée. Faible ou ferme, elle admet toutes les nuances qui
vont du peut-être au certainement". Mais le doute
est-il jamais complètement dépassé?
Alors
il prendrait part à la croyance au point d'appartenir à
l'essence de la croyance: lors de sa naissance, lors de son développement
et lors de sa disparition, ou de sa purification, le progrès étant
engendré par le doute.
H. Delacroix est cité ainsi dans le traité de psychologie de
Dumas, II, page 198: "Croyance et possibilité de douter
sont connexe, comme évidence et impossibilité de douter." (à
méditer).
=>
Aperçu éberluant: serait-ce que la croyance se
nourrirait de doute? Alors, comme nourriture le doute prendrait
part à la croyance vivante.
D'ailleurs
celui qui ne doute pas n'est pas un croyant, c'est un fanatique,
un mortifère.
Les
pages sur le thème La croyance sont ici http://www.philagora.net/ph-prepa/croyance
=>
Le
doute est-il un échec de la raison ? Le doute permet-il de
savoir? Y a-t-il un bon usage du doute?
=>
La
croyance, la preuve des preuves
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J.
Llapasset
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