Distinguer
bien la société et l'Etat
Distinguer
les formes d'intérêts: Intérêt général et intérêts
particuliers.
"L'intérêt
général est-il la somme des intérêts particuliers?"
=>
Voir la page ROUSSEAU
le
contrat social
Lectures incontournables: Rousseau, le Contrat social, en
particulier livre II,
chapitre III. Quelques indications sur ce sujet qui demande de
subtiles distinctions:
- Une somme est le résultat d'une addition: l'addition suppose
que l'on a pu ajouter des quantités réductibles à l'identique
ce qu'on a compté.
Par exemple on ne pourra jamais compter jusqu'à 2 si 1 est 1 ne
sont pas absolument identiques (seule la position dans l'espace
les distingue).
Que penseriez-vous de quelqu'un qui voudrait compter des choses
différentes, en faire la somme?
Que penseriez-vous de quelqu'un qui voudrait additionner des éléments
qui s'excluraient?
Essayez maintenant de mieux comprendre la question: un intérêt général
(un intérêt commun) Peut-il être obtenu par l'addition de tous
les intérêts particuliers ou par la soustraction de ceux qui se
contredisent?
Qu'est-ce qui distingue la volonté générale de la volonté de
tous?
LA Volonté DE TOUS NE Serait-elle PAS LA SOMME DES Intérêts
PARTICULIERS avec ce qui se contrarie en eux? Que faut-il donc ôter
des volontés particulières pour avoir la volonté générale de
l'intérêt commun?
== L'idée
de contrat social permet-elle de penser fondamentalement la
politique?
Tout dépend de l'idée , comme forme intellectuelle d'un objet,
que l'on a de
la politique qui est l'art de gouverner la cité, de diriger l'état:
==> ou bien on prend art au sens
de technique, application d'une théorie et
l'idée de contrat social permet effectivement de penser la
politique, à sa base, à son fondement. Par exemple, pour
Rousseau le contrat social est une théorie qui déduit la légitimité
du pouvoir et de la loi d'une convention première, d'un échange:
chacun renonce à sa liberté naturelle théoriquement illimité
(avant l'état et la loi il peut faire tout ce qu'il veut s'il le
peut) mais pratiquement nulle (il suffit qu'il rencontre un
adversaire plus fort ou deux adversaires unis pour ne plus pouvoir
rien faire et recevoir un "coup sur le nez"): en échange
il reçoit une liberté civile limitée par la loi mais réelle,
garantie par la loi et l'état. L'individu a
donc tout à gagner dans le contrat social: il échappe à la
bestialité des réactions instinctives et il reçoit une sécurité
assurée par la loi sans laquelle il n'y a pas de liberté
possible.
Noter que la contrat social fonde ce qu'on appelle l'État de
droit et le pouvoir
partagé. Voir la
violence la loi le pouvoir
(en insistant
sur la théorie de Arendt )
==> La politique est un art qui ne
relève d'aucune science, qui s'adapte aux
circonstances et l'idée de contrat social n'est qu'une théorie
de plus Voir Machiavel
==> La réalisation, de la
liberté et de l'égalité exige que les hommes renoncent à leurs
volontés particulières. "Le but du gouvernement est
l'accomplissement de la volonté générale" Rousseau. Le
problème c'est que chaque individu préfère toujours d'abord son
intérêt particulier. Ce qui explique que l'état doit veiller
constamment à faire respecter la loi et sa double universalité:
pour tous (égalité) , par tous (liberté).
Voir l'aide N°40 En
quoi la démocratie est-elle toujours à conquérir?